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La dissuasion au troisième âge nucléaire

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Corentin Brustlein, directeur du Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Pierre Vandier, La dissuasion au troisième âge nucléaire (Éditions du Rocher, 2018, 112 pages).

Ce court essai de l’amiral Pierre Vandier, chef du cabinet militaire de la ministre des Armées, réalise une prouesse, combinant une étude transversale des propriétés des trois
« âges nucléaires », une analyse des transformations géopolitiques et capacitaires récentes, et une réflexion nuancée sur l’adéquation de la politique française de dissuasion nucléaire aux défis contemporains.

Dictionnaire des opérations extérieures de l’armée française

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Rémy Hémez, ancien collaborateur du Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Philippe Chapleau et Jean-Marc Marill, Dictionnaire des opérations extérieures de l’armée française. De 1963 à nos jours (Nouveau Monde Éditions, 2018, 456 pages).

Les opérations extérieures (OPEX) structurent les armées françaises depuis la fin de la guerre d’Algérie. Une « nouvelle génération du feu » – plus de 250 000 militaires – a servi à l’extérieur de nos frontières au prix de 700 morts et plus de 6 000 blessés. Ces dernières années, les écrits de militaires se sont multipliés, mais ils sont le plus souvent des témoignages, et les analyses historiques les complétant sont encore rares.

Les Vainqueurs. Comment la France a gagné la Grande Guerre

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Michel Goya, Les Vainqueurs. Comment la France a gagné la Grande Guerre (Tallandier, 2018, 352 pages).

En France, l’histoire de la Première Guerre mondiale a été beaucoup étudiée à travers le prisme de la souffrance des soldats et de la vie dans les tranchées. Comme le souligne dans son introduction Michel Goya – colonel des troupes de marine, docteur en histoire contemporaine et auteur de plusieurs ouvrages de référence –, l’histoire militaire, celle des armées et des combats, est dominée par les Anglo-Saxons. En découle l’impression que « l’armée française, épuisée par les épreuves, ne joue plus qu’un rôle secondaire en 1918 face à la montée en puissance des Britanniques et des Américains ». L’objet de ce livre est de déconstruire ce lieu commun en soulignant notamment que l’armée française, qui comptait quatre millions d’hommes à la fin de la guerre, s’est transformée rapidement, qu’elle était « l’arsenal des nations », équipant les armées belge, serbe, roumaine, grecque et américaine, et qu’elle était alors la force « la plus moderne du monde » (chars Renault FT-17, avions Bréguet, etc.).

« …J’ai fait un rêve… » Le président François Mitterrand, artisan de l’Union européenne

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L’article « ‘…J’ai fait un rêve…’ Le président François Mitterrand, artisan de l’Union européenne » a été écrit par Philippe Moreau Defarges, à l’époque professeur à l’IEP de Paris et chargé de projet auprès du directeur de l’Ifri, dans le numéro 2/1985 de Politique étrangère.

Il n’y a plus un seul contentieux à régler dans la Communauté… Bien sûr, il y en aura d’autres, c’est la vie ». C’est par ces phrases que le président François Mitterrand, à l’issue du Conseil européen de Fontainebleau (25-26 juin 1984), clôt les six mois — premier semestre 1984 — de présidence française. Le chef de l’État, fidèle à son style, s’exprime en agriculteur qui a creusé son sillon, en artisan consciencieux : il avait une tâche à accomplir — faire sortir l’Europe des Dix de l’impasse, où l’enfonçait l’absence d’accord, lors de la rencontre d’Athènes (4-6 décembre 1983) — , et le travail était fait au moment où s’achevait le mandat ! En ces six mois de 1984, François Mitterrand, par son obstination méthodique — trente rencontres bilatérales avec ses neuf collègues du Conseil européen —, conquiert l’image de grand Européen, en particulier auprès de la presse anglo-saxonne pourtant prompte — non sans paradoxe — à s’ériger en gardienne de l’idée européenne !

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