Vincent Piolet, auteur de l’article « Géopolitique des paradis fiscaux » dans Politique étrangère 3/2013, répond à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.
1. Comment peut-on définir un paradis fiscal ?
Il n’existe pas de définition précise sur laquelle tous les acteurs (politiques, institutionnels, financiers, universitaires) s’accordent.
Cependant, on peut identifier quatre dimensions : une fiscalité faible ou nulle, une grande opacité (possibilité de constituer anonymement des trusts, des fiducies ou des fondations), une législation souple et peu contraignante, et l’absence ou la faible coopération judiciaire. À ces quatre dimensions généralement admises, il faut ajouter la stabilité politique de l’État
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