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Le cyber, nouvel espace géopolitique

Le 27 octobre dernier, l’émission « Le Dessous des Cartes » diffusée sur Arte a choisi de se focaliser sur les enjeux géopolitiques du cyber, et a cité à cette occasion le dossier « Cybersécurité : extension du domaine de la lutte », publié dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018).

« Les cyberattaques menacent aujourd’hui indifféremment les individus, les entreprises ou les États. Les présidentielles américaine et française de 2016 et 2017 ont obligé les gouvernements à reconnaître le « cyber » comme un instrument nouveau qu’il faut savoir manier, parfois pour s’en défendre. État des lieux cartographique. »

Réécoutez l’émission sur Arte.

Lisez librement l’article de Julien Nocetti, « Géopolitique de la cyber-conflictualité » ici.

[Save the date] L’État est-il « has been » ?

« Que reste-t-il de l’État dans le monde d’aujourd’hui ? »
Cette année, les trois premiers numéros de Politique étrangère ont abordé, chacun à leur façon, la question de l’État et de son efficacité dans le monde actuel.

Pour approfondir cette réflexion, l’Ifri et Diploweb vous invitent à assister à la rencontre-débat organisée à la Sorbonne le mercredi 21 novembre, de 19h à 20h30 :
« L’État est-il has been ? »

Cyberespionnage : bons baisers de Russie

Le 3 octobre dernier, Nicolas Martin, chroniqueur de l’émission « La méthode scientifique » sur France Culture, a interviewé Julien Nocetti, auteur de l’article
« Géopolitique de la cyber-conflictualité » et directeur du dossier « Cybersécurité : extension du domaine de la lutte », tous deux publiés dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018).

Comment se décline l’arsenal d’une cyberguerre ? Appelle-t-elle des belligérants spécifiques ? Qui sont les “cybersoldats” ? Quelle part du privé dans le cyberarmement, et dans l’armement spatial ? Y a-t-il une course à l’armement numérique ?

Découvrez ici son interview.

Début septembre, la France annonçait que l’un de ses satellites stratégiques avait été piraté par un satellite espion russe. Quelques jours après que les États-Unis ont délivré un mandat d’arrêt contre l’un des principaux hackers du groupe Lazarus, accusé d’être à l’origine du ransomware Wannacry qui a infecté des centaines de milliers d’ordinateurs dans le monde. Et on ne dénombre plus les attaques de moyenne ou grande envergure qui ont eu lieu dans la dernières dizaine d’année, du chaos en Estonie jusqu’aux attaques contre l’Ukraine ou l’Allemagne. Selon Angela Merkel, ces « conflits hybrides » tels que la Russie les appelle appartiennent désormais au quotidien. Bienvenue dans la cyberguerre froide.

Théories de la puissance

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Frédéric Ramel propose une analyse de l’ouvrage de Fabrice Argounès, Théories de la puissance (CNRS Éditions, 2018, 232 pages).

À l’instar de la sécurité, la puissance est l’un des concepts les plus discutés en relations internationales. L’ouvrage de Fabrice Argounès offre ici une série de repères pour l’appréhender dans le contexte actuel. Structuré en quatre parties – les dimensions conceptuelles, les approches théoriques, le statut et les modalités de différenciation dans le système international (petits, moyens, grands, émergents), les nouveaux acteurs et terrains d’expression de la puissance –, il propose une réflexion qui prend les traits d’un décentrement. La puissance n’est pas seulement question de mesure des arsenaux militaires des États. Confier la préface de l’ouvrage à Bertrand Badie constitue d’ailleurs un indice : appréhender la puissance ne peut plus reposer exclusivement sur des références réalistes et occidentales.

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