Le 3 octobre dernier, Nicolas Martin, chroniqueur de l’émission « La méthode scientifique » sur France Culture, a interviewé Julien Nocetti, auteur de l’article
« Géopolitique de la cyber-conflictualité » et directeur du dossier « Cybersécurité : extension du domaine de la lutte », tous deux publiés dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018).

Comment se décline l’arsenal d’une cyberguerre ? Appelle-t-elle des belligérants spécifiques ? Qui sont les “cybersoldats” ? Quelle part du privé dans le cyberarmement, et dans l’armement spatial ? Y a-t-il une course à l’armement numérique ?

Découvrez ici son interview.

Début septembre, la France annonçait que l’un de ses satellites stratégiques avait été piraté par un satellite espion russe. Quelques jours après que les États-Unis ont délivré un mandat d’arrêt contre l’un des principaux hackers du groupe Lazarus, accusé d’être à l’origine du ransomware Wannacry qui a infecté des centaines de milliers d’ordinateurs dans le monde. Et on ne dénombre plus les attaques de moyenne ou grande envergure qui ont eu lieu dans la dernières dizaine d’année, du chaos en Estonie jusqu’aux attaques contre l’Ukraine ou l’Allemagne. Selon Angela Merkel, ces « conflits hybrides » tels que la Russie les appelle appartiennent désormais au quotidien. Bienvenue dans la cyberguerre froide.

Cyberguerre : bons baisers de Russie : c’est le problème qui va occuper La Méthode scientifique dans l’heure qui vient.

Et pour évoquer ce nouveau conflit à bas bruit, constant, et de plus en plus soutenu… nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Julien Nocetti, chercheur à l’IFRI, l’Institut Français des Relations Internationales, auteur de l’article « géopolitique de la cyber-conflictualité » publié cet été dans la revue « Politique étrangère » et Thierry Berthier, maître de conférence en mathématiques à l’Université de Limoges et chercheur en cyberdéfense et cybersécurité au CREC, le Centre de Recherche des écoles de Saint Cyr Coëtquidan.