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Le conflit israélo-palestinien

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage d’Alain Dieckhoff, Le conflit israélo-palestinien. 20 questions pour vous faire votre opinion (Armand Colin, 2017, 144 pages).

Comme le rappelle Alain Dieckhoff, 2017 représente un triple anniversaire : celui de la déclaration Balfour qui, en 1917, se prononçait en faveur d’un foyer national juif ; celui de la résolution des Nations unies du 29 novembre 1947 qui appelle à la création de deux États, l’un arabe, l’autre juif ; celui enfin la guerre des Six Jours de juin 1967 qui permit à Israël d’occuper la partie est de Jérusalem, la Cisjordanie et la bande de Gaza. Ce rappel montre à quel point le conflit israélo-palestinien s’inscrit dans la durée. Un siècle plus tard, aucune solution politique satisfaisante ne semble proche.

La situation militaire d’Israël

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L’article « La situation militaire d’Israël » a été écrit par l’historien et journaliste Paul Giniewski, et publié dans le numéro 1/1962 de Politique étrangère.

Si les problèmes d’Israël, après le coup d’État syrien de septembre 1961, avaient paru, du jour au lendemain, allégés de la menace redoutable que présentait l’union des puissantes armées syrienne et égyptienne, ils se compliquaient bientôt par un accroissement spectaculaire de la puissance égyptienne. On apprenait en effet la création de trois brigades nouvelles et d’une garde nationale, l’arrivée dans les ports égyptiens de nouvelles unités navales fournies par l’U.R.S.S., l’équipement de ports égyptiens (avec l’aide probable de techniciens soviétiques) pour l’approvisionnement d’une flotte puissante, comme la flotte soviétique, l’ouverture de négociations pour l’équipement en MIG 19 de trois nouvelles escadrilles égyptiennes, le séjour, enfin, d’une mission soviétique au Caire, dirigée par le ministre des centrales électriques de l’U.R.S.S., dont les conversations, a-t-il été précisé officiellement, « déborderont le cadre de la question des travaux du barrage d’Assouan et envisageront l’extension des relations économiques entre l’U.R.S.S. et la R.A.U., avec la possibilité d’une assistance économique nouvelle de l’Union Soviétique sous forme d’un prêt consenti, pour permettre l’exécution des nouveaux plans de développement économique du pays ».

The Internationalists: How A Radical Plan to Outlaw War Remade the World

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Philippe Moreau Defarges propose une analyse de l’ouvrage de Oona A. Hathaway et Scott J. Shapiro, The Internationalists: How A Radical Plan to Outlaw War Remade the World (Simon & Schuster, 2017, 608 pages).

Le 27 août 1928 est signé à Paris, au Quai d’Orsay, le pacte Briand-Kellogg (renommé aux États-Unis le pacte Kellogg-Briand) de renonciation à la guerre, par les 15 États pesant alors sur la scène internationale. Ce pacte tient en deux articles : 1) les États parties condamnent le recours à la guerre comme instrument de politique nationale ; 2) tout litige entre ces États sera réglé exclusivement par des voies pacifiques. Ce document reste dans les mémoires comme l’un des plus beaux ratages d’un utopisme naïf : 11 ans après la signature du traité, les États parties se livrent la plus sanglante des guerres. The Internationalists est un livre stimulant mais finalement prisonnier de la thèse qu’il veut à tout prix démontrer, à savoir que ce pacte serait le texte décisif transformant irréversiblement la problématique de la guerre et de la paix. Pour les deux auteurs, professeurs de droit et de philosophie à Yale, il y a un avant et un après le pacte.

Airpower Applied: U.S., NATO, and Israeli Combat Experience

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage dirigé par John Andreas Olsen, Airpower Applied: U.S., NATO, and Israeli Combat Experience (Naval Institute Press, 2017, 432 pages).

Cet ouvrage collectif dirigé par John Andreas Olsen – colonel de l’armée de l’Air norvégienne et auteur de plusieurs ouvrages, dont A History of Air Warfare (Potomac Book, 2010) – rassemble cinq contributions couvrant, au total, 29 opérations aériennes. Il analyse de façon convaincante l’utilisation de la puissance aérienne par les États-Unis, Israël et, plus accessoirement, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).

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