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Présentation vidéo du numéro d’été 2015 de Politique étrangère

Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, présente le numéro d’été de la revue, consacrée à la Russie.


La Russie, une puissance faible ? par Ifri-podcast

PE 2-2015 en librairie !

Le numéro d’été 2015 de Politique étrangère, consacré à la Russie, vient de paraître !

couv pe_2-2015Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.

C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.

Le désordre libyen. Trois questions à Florence Gaub

Florence Gaub, auteure d’un article sur la Libye paru dans le numéro d’automne 2012 de Politique étrangère, a accepté de répondre à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.

L’article que vous avez écrit dans le numéro d’automne 2012 de Politique étrangère, soit un an après la chute de Mouammar Kadhafi, était intitulé « Libye, le rêve de Kadhafi devient-il réalité ? ». Qu’entendiez-vous par là ?

Kadhafi rêvait d’une société déhiérarchisée, sans institutions étatiques. Dans sa vision politique, les questions relevant de la vie commune devaient être réglées par un accord au plus bas niveau, dans les comités et commissions. Son rêve n’est pas devenu une réalité de son vivant, car la sécurité et la production du pétrole étaient restées entre les mains du régime. En 2012, après la chute de Kadhafi, non seulement les Libyens ont tout de suite formé plusieurs comités et commissions, mais une gestion locale de la sécurité et de la production pétrolière s’est mise en place. Voilà pourquoi j’ai écrit que la vision politique de Kadhafi est finalement devenue une réalité, bien que ce soit une réalité bien triste.

Sahelistan

Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (4/2013). Yves Gounin propose une analyse de l’ouvrage de Samuel Laurent, Sahelistan (Paris, Seuil, 2013, 382 pages).

9782021113358Ni diplomate ni universitaire, Samuel Laurent est un baroudeur qui, sur sa page Web, affirme sans vergogne « avoir fait le choix de l’aventure et de la découverte au mépris du danger et de tous les conformismes »… Mandaté par un mystérieux investisseur asiatique, il débarque en Libye début 2012 pour évaluer les risques et les opportunités ouvertes par le renversement de Kadhafi.

Spontanément hostile aux discours officiels et aux silences de la presse, il y fait le constat amer de « l’échec retentissant » de la révolution libyenne et décrit « une nation en lambeaux ». Il n’a pas de mot assez dur pour condamner les choix stratégiques de Nicolas Sarkozy bien mal conseillé par Bernard-Henri Lévy. La France aurait, selon Samuel Laurent, été peu regardante sur le choix des hommes qui ont constitué le Conseil national de transition (CNT). Son président Moustapha Abdel Jalil ? Un « apparatchik absolu » qui présidait la cour d’appel de Tripoli lorsque les infirmières bulgares y furent jugées. Le Premier ministre Mahmoud Jibril ? Un ancien conseiller du fils Kadhafi, obsédé par l’argent. Ivre du succès de la révolution, le CNT ressasse les souvenirs de sa lutte victorieuse. La France se trompe en faisant confiance à un gouvernement qui ne jouit plus d’aucun soutien populaire et ne contrôle pas le pays.

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