
Lisez l’article de Kader A. Abderrahim ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 2/2022 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020).
Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage de Jean-Pierre Filiu, Algérie, la nouvelle indépendance (Le Seuil, 2019, 184 pages).
Ce nouvel ouvrage de Jean-Pierre Filiu se veut, selon l’auteur même, un « essai », « un cadre d’interprétation » du mouvement de fond que représente le Hirak qui, depuis le 22 février 2019, n’en finit pas de mobiliser les foules à Alger comme dans la plupart des villes algériennes. En fait, par-delà ce propos, il s’agit bien d’une réflexion sur l’Algérie d’aujourd’hui, les raisons qui ont conduit à cette « révolution populaire, inclusive et non violente », à la revendication en faveur d’une « deuxième indépendance », et à ses perspectives d’avenir.
« L’Algérie, puissance émergente ? », telle est la question posée par la journaliste Charlotte Bozonnet dans son article publié vendredi 23 octobre 2015 dans Le Monde et consacré au dossier sur l’Algérie paru dans le numéro d’automne de Politique étrangère (3/2015).
« De l’Algérie, on souligne souvent la paralysie : celle de son président, affaibli par un accident vasculaire cérébral depuis 2013 ; celle de son système politique, où les clans au pouvoir refusent toute transition. Plus rarement ce qui bouge pour ce pays. Dans son dernier numéro, Politique étrangère consacre un dossier éclairant sur l’Algérie, analysant comment ce système, « miné de toutes parts », se voit contesté par son environnement international.
L’économie, d’abord, ou « la chronique d’une crise permanente » dans un pays qui, en quinze ans de manne pétrolière, aura, certes, amélioré le quotidien de ses habitants mais sans parvenir à construire une économie productive. « Au moment où l’Algérie doit faire face à une nouvelle crise pétrolière, l’hyperdépendance de son économie aux hydrocarbures fait craindre un risque systémique », prévient l’économiste Mihoub Mezouaghi. Avec un baril tombé à moins de 50 dollars (44 euros), le modèle de croissance n’est plus viable, faisant craindre une crise aux répercussions politiques.
Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir l’article du numéro d’automne 2015 de Politique étrangère que vous avez choisi : « La politique étrangère de l’Algérie : le temps de l’aventure ? », par Jean-François Daguzan.
Longtemps, la politique étrangère algérienne est allée de son train de sénateur. Définie dès les premières années de l’indépendance et marquée par la guerre de libération, la politique étrangère du jeune État s’est caractérisée par l’énoncé d’un ensemble de dogmes dont les gouvernements successifs ne sortirent jamais vraiment. Elle dut bien prendre en compte la fin des blocs et les désillusions de l’après-décolonisation, mais sans jamais se défaire tout à fait des habits d’un certain un âge d’or. La diplomatie fut si importante pendant la période Boumediene qu’elle favorisa l’émergence de diplomates de grande qualité qui furent très actifs dans les organisations internationales. Cette politique étrangère suit un fil rouge : Abdelaziz Bouteflika.
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