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La Revanche de l’Histoire

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2017). Marc Hecker, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri, directeur des publications de l’Ifri et rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Bruno Tertrais, La Revanche de l’Histoire (Odile Jacob, 2017, 144 pages).

Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, est spécialiste des questions de défense. Il n’est pas historien et ne prétend pas l’être. Son expérience des zones de conflit lui a néanmoins permis de mesurer l’impact de l’histoire dans les soubresauts de la politique internationale. Ainsi La Revanche de l’Histoire ne porte-t-elle pas tant sur l’histoire elle-même que sur l’instrumentalisation politique et stratégique qui peut en être faite. Comme le disait Paul Valéry : « L’histoire justifie ce que l’on veut. »

Syrie : analyse croisée

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2017). Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l’Ifri, propose une analyse croisée des ouvrages de Jean-Pierre Filiu, Le Miroir de Damas. Syrie, notre histoire (La Découverte, 2017, 240 pages) et de Frédéric Pichon, Syrie : une guerre pour rien (Éditions du Cerf, 2017, 192 pages), et de l’étude de Michel Duclos, Syrie : en finir avec une guerre sans fin (Institut Montaigne, 2017).

La tragédie syrienne, qui entame sa huitième année, continue de nourrir un débat interne parfois vif. À ceux qui apportent leur soutien aux « rebelles » et réclament le départ de Bachar Al-Assad, qualifié de criminel de guerre, s’opposent ceux qui estiment que les pays occidentaux, par impuissance ou naïveté, ont contribué à répandre le chaos dans un Moyen-Orient dont la stabilité avait déjà été affectée par l’intervention américaine de 2003 en Irak.

Ces deux livres, Le Miroir de Damas et Syrie : une guerre pour rien, écrits par deux auteurs qui connaissent bien ce pays pour y avoir vécu, participent à ce débat et proposent deux lectures diamétralement opposées de la situation, de ses déterminants profonds, comme du jeu des acteurs de ce drame. Comment en est-on arrivé là ? Qui est responsable de cette « guerre pour rien » ? Autant de questions auxquelles Jean-Pierre Filiu et Frédéric Pichon essaient de répondre à partir d’approches totalement divergentes.

Initiation à l’islam

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Jacques Huntzinger, Initiation à l’Islam (Les éditions du Cerf, 2017, 368 pages).

Initiation à l'islam

Jacques Huntzinger, ancien ambassadeur, acteur depuis des décennies du dialogue méditerranéen et du dialogue interreligieux à travers diverses instances, notamment le Forum culturel méditerranéen et le Collège des Bernardins, publie une Initiation à l’islam, sujet qu’il qualifie lui-même « d’ultra-­sensible ». Constatant que l’islam est un objet « passionnel, énigmatique et complexe », il s’adresse à un public non spécialiste, donnant les éléments essentiels, n’hésitant pas à aborder les sujets qui fâchent.

Les crises d’Orient (1768-1914)

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Thomas Richard propose une analyse de l’ouvrage d’Henry Laurens, Les crises d’Orient (1768-1914) (Fayard, 2017, 384 pages).

Les crises d'Orient

Ayant achevé sa grande histoire de La Question de Palestine, Henry Laurens a choisi de se pencher sur un autre thème qui a inauguré sa nouvelle série de cours au Collège de France, celui de la montée progressive des tensions qui ont entraîné le Moyen-Orient, au sens large, dans la guerre en 1914, dont ce volume constitue à la fois un résumé et une extension de la première partie, plus concis mais couvrant une période plus longue que les cours du Collège.

En effet, pour entrer dans ce que le XIXe siècle va progressivement nommer la « question d’Orient » jusqu’à son dénouement tragique, il est nécessaire de remonter aux suites immédiates d’un temps qui semble lointain, celui de la guerre de 1768, qui signe le premier grand recul de l’Empire ottoman face à la Russie, avec le début de la mainmise de cette dernière sur la mer Noire.

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