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Mémoires vives

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2020). Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage d’Edward Snowden, Mémoires vives (Seuil, 2019, 384 pages).

Les Mémoires vives du jeune Snowden – inconnu avant ses premières leaks de juin 2013 – ne sont pas une collection de secrets d’État, mais le récit d’une trajectoire individuelle, de l’enfance en Caroline du Nord jusqu’à l’exil forcé à Moscou.

Listening In: Cybersecurity in an Insecure Age

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Ifri et spécialiste des questions liées à la cybersécurité et au numérique, propose une analyse de l’ouvrage de Susan Landau, Listening In: Cybersecurity in an Insecure Age (Yale University Press, 2017, 240 pages).

La sécurité informatique serait le « ventre mou » de nos sociétés ultra-connectées. Le diagnostic de Susan Landau se distingue de la myriade d’essais et d’articles annonçant, depuis des années, l’imminence d’un « Pearl Harbor numérique » dévastant sur son passage les acquis de la révolution numérique.

Surveillance After Snowden

Cette recension est issue de Politique étrangère (2/2016). Martin Untersinger, journaliste au Monde, propose une analyse de l’ouvrage de David Lyon, Surveillance After Snowden (Cambridge, Polity Press, 2015, 120 pages).

Surveillance after SnowdenVoici maintenant trois ans qu’Edward Snowden a commencé à transmettre à des journalistes des documents secrets issus de la National Security Agency (NSA), leur permettant de mettre au jour le tentaculaire appareil de surveillance mis en place par les États-Unis. Dans ce court livre, le sociologue David Lyon offre une perspective bienvenue sur l’avalanche des informations parues depuis 2013, et un utile panorama des nombreux travaux universitaires sur la surveillance menés aux quatre coins du monde.

Il dégage ici avec succès les caractéristiques principales de la surveillance technologique de masse contemporaine. Elle est d’abord automatique, puisque les moyens techniques font souvent l’économie de l’intervention humaine. Il s’agit davantage, écrit-il d’une « procédure de management routinière » que d’une « sombre conspiration étatique ». La surveillance électronique massive a également, rappelle-t-il, été justifiée par la lutte contre le terrorisme, si bien que les deux termes sont, dans le discours étatique, quasiment devenus synonymes. Lyon note logiquement le glissement des moyens techniques de la surveillance de cette lutte contre le terrorisme vers des secteurs plus traditionnels de la puissance publique, comme la lutte contre la criminalité. Favorisant de fait le rapprochement, dangereux, entre renseignement et law enforcement.

L’agenda 2015 de la gouvernance de l’internet. Trois questions à Françoise Massit-Folléa

Françoise Massit-Folléa, auteure de l’article « Internet et les errances du multistakeholderism » paru dans le numéro d’hiver 2014-2015 de Politique étrangère, a accepté de répondre à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.

data2014 a été une année chargée pour la gouvernance de l’internet, avec la conférence NETmundial en avril dernier et l’annonce de la fin de la tutelle américaine sur la fonction IANA, qui assure la gestion des adresses IP. Quels grands événements vont rythmer 2015 ? Et quelles seront selon vous les questions prioritaires ?

L’année à venir est riche en rendez-vous importants :

– En décembre 2015 à New York, se tiendra la réunion « SMSI+10 » à l’ONU. Il s’agira de mesurer les avancées de l’Agenda de Tunis, dans un cadre intergouvernemental qui a pas mal bougé depuis le dernier Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) de 2005.

– À la mi-novembre, aura lieu au Brésil la 10e réunion du Forum multipartite sur la gouvernance de l’internet (IGF). Sa mission sera-t-elle renouvelée après deux périodes de 5 ans ?

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