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Who Will Defend Europe?

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2025 de Politique étrangère (n° 3/2025). Amélie Zima, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose ici une analyse de l’ouvrage de Keir Giles, Who Will Defend Europe? An Awakened Russia and a Sleeping Continent (Hurst, 2024, 280 pages).

L’ouvrage de Keir Giles, expert des forces armées russes, a pour ambition d’analyser les moyens de dissuader la Russie d’étendre la guerre en Europe au-delà de l’Ukraine.

Pour appuyer son propos, l’auteur établit trois postulats. Le premier est qu’il n’existe pas de solution négociée au conflit en Ukraine, étant donné que les buts de guerre russes visent à la destruction de l’État ukrainien. En sus de la préparation des armées et des populations, la meilleure garantie de sécurité pour l’Occident serait donc d’aider massivement l’Ukraine. A contrario, l’incapacité à le faire aurait un effet néfaste : la perte de crédibilité de l’Occident, incapable de défendre ses valeurs. Le deuxième postulat est que la Russie est encouragée par la faiblesse, et ne pourra être stoppée que par une force militaire crédible. Le troisième est que la confrontation entre l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et la Russie est inégale. Cette dernière n’a pas besoin de disposer de forces équivalentes à celles de l’OTAN : il lui suffit de tester la validité de l’article 5 et de persuader les États membres de l’Alliance que le coût de la confrontation serait exorbitant.

[CITATION] La longue histoire des garanties de sécurité à l’Ukraine : 1991-2025

Retrouvez l’article de Jean de Gliniasty ici.

Découvrez le sommaire du numéro 1/2025 de Politique étrangère ici.

Ukraine : l’année de la paix incertaine

Le numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025) vient de paraître. La rédaction vous offre à lire l’un des articles du contrechamps : « Ukraine : l’année de la paix incertaine », écrit par l’ambassadeur de France Pierre Vimont.

L’Ukraine, qui entrera bientôt dans sa quatrième année de guerre, n’en finit pas de compter ses pertes humaines et ses destructions. Pourtant, les observateurs ne semblent s’intéresser aujourd’hui qu’aux perspectives d’une paix considérée à portée de main.

Est-ce une manifestation supplémentaire de cet « effet Trump » qui joue à plein depuis l’élection américaine ? À l’évidence, ayant annoncé très tôt durant la campagne électorale américaine qu’il réglerait la question ukrainienne en 24 heures, le nouveau président des États-Unis utilise cette rodomontade pour faire bouger les lignes et contraindre les protagonistes du conflit à se préparer à des négociations.

Trump 2 : les défis de la posture militaire américaine

À la suite du sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en libre accès et en avant-première l’article du numéro de printemps 2025 de Politique étrangère (n° 1/2025) que vous avez choisi d'(é)lire : « Trump 2 : les défis de la posture militaire américaine », écrit par Morgan Paglia, chercheur et journaliste.

Pour son dernier passage à la Maison-Blanche, Donald Trump n’a pas caché son intention de revoir dans ses fondements mêmes la posture d’intervention américaine. Il a réitéré ses menaces contre des États qu’il qualifie de « profiteurs », comme la Corée du Sud ou le Japon, et appelé les pays de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord à consacrer 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires, pour assumer une part plus importante du « fardeau » de l’Alliance.

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