Le 24 décembre dernier, Jean-Christophe Ploquin a publié une chronique dans La Croix, consacrée à la transition énergétique. Dans son article, il revient sur les besoins mondiaux en énergie qui ne cessent de s’accroître et les déséquilibres géopolitiques que cela engendre. Il cite à cet effet le dossier du n° 4/2024 de Politique étrangère,« Nouvelles géopolitiques de l’énergie », publié en décembre 2024.
Alors que les besoins en énergie ne cessent de croître, le numéro Hiver 2024 de la revue Politique étrangère étudie les déséquilibres géopolitiques qui pourraient naître du basculement vers les renouvelables, avec d’ores et déjà un acteur majeur qui a pris plusieurs longueurs d’avance, la Chine.
In the Middle East, the issue of energy and climate change is characterized by superlatives. Home to the world’s major oil and gas reserves, the region produces a third of the oil consumed worldwide, although it faces increased competition, particularly from North American producers. It comprises states such as Saudi Arabia, the United Arab Emirates (UAE), and Qatar, which have some of the highest CO2 emissions per capita in the world. Their energy consumption continues to increase, supported by some of the highest fossil fuel subsidies in the world. Water consumption per capita is breaking records, and its primary source, desalination, is particularly energy intensive. Economic and demographic growth has given rise to growing national electricity needs. The region is also experiencing first-hand the impacts of global warming, as evidenced by increasing water stress. The amount of sunlight it receives offers huge potential for solar electricity production and could therefore offer a solution to this increased consumption, although currently the electricity mix is still largely dominated by fossil fuels. With the climate emergency growing stronger every day, and climate governance calling for countries to increase their nationally determined contributions ahead of COP26 at the end of 2020, how are the oil-producing states of the Middle East contemplating the diversification of their economies and energy systems? Do Saudi Arabia and the UAE, further exposed to strong geopolitical tensions, have realistic ambitions…
En cette période de confinement liée à l’épidémie de coronavirus, la rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Jacques de Larosière, intitulé« L’énergie et l’économie mondiale », et publié dans le numéro d’automne 1980.
Après le quadruplement des prix du pétrole en 1973, les pays industrialisés avaient réussi à rééquilibrer leur balance des paiements courants grâce notamment à une baisse des prix réels du pétrole. Mais les déficits massifs de la balance des paiements courants que connaissent aujourd’hui, à la suite des nouvelles hausses décidées par l’OPEP, les pays importateurs de pétrole, risquent de se révéler plus persistants. Nous pouvons en effet nous attendre à ce que les tensions sur les prix persistent plus longtemps et à ce que les excédents pétroliers soient plus durables qu’après 1974.
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