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PE 3/2018 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 3/2018) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet aux sorties de guerres et un Contrechamps sur l’avenir de l’Iran. Comme à chaque nouveau numéro, de nombreux autres articles viennent éclairer l’actualité : bilan sur la crise du Golfe, un an après ; le tournant néo-nationaliste italien ; la géopolitique de l’Intelligence artificielle ; l’évolution du marché pétrolier ; et bien d’autres encore…

Comment sort-on des guerres ? Cent ans après 1918, le dossier de Politique étrangère reprend la question sous plusieurs éclairages, selon les conflits auxquels, volens nolens, les armées occidentales sont parties prenantes. Quelle place pour les négociations multilatérales ? Avec quels objectifs politiques ? Quel est le sens de la victoire militaire au XXIe siècle ? Et si nous ne pouvions pas penser la sortie de certains affrontements – par exemple en Afrique –, simplement parce que nous ne les comprenons pas ?

La rubrique Contrechamps ébauche quelques futurs possibles pour l’Iran, tant sur le plan interne que sur celui de ses relations avec les grands partenaires internationaux après la sortie des États-Unis de l’accord nucléaire de 2015. Le régime survivra-t-il à la crise économique et aux contestations internes qui l’accompagneront ? Le pays basculera-t-il vers ces acteurs très actifs que sont Moscou et Pékin ? Avec quelles conséquences pour une région en ébullition ?

La crise Arabie Saoudite/Qatar un an après ; le virage politique de l’Italie ; l’avenir d’un marché pétrolier incertain ; la fragmentation croissante de la société israélienne ; Boko Haram au Nigeria : autant de thèmes également présents dans ce numéro.

Quant à l’Intelligence artificielle, au-delà des bouleversements qu’elle dicte à nos vies quotidiennes, elle annonce peut-être une vaste recomposition des grands équilibres internationaux, autour de nouvelles définitions de la puissance : il est plus que temps de s’en préoccuper…

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« Les États-Unis et la sécurité du Golfe »

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Les États-Unis et la sécurité du Golfe » a été écrit par Albert Wohlstetter, alors président de l’European American Institute for Security Research , et publié dans le numéro 1/1981 de Politique étrangère.

Sur les 50 millions de barils de pétrole consommés quotidiennement par le monde non communiste, 20 millions proviennent du Golfe. Un programme judicieux de mesures autres que militaires pourrait diminuer de façon substantielle notre dépendance et celle de nos alliés et il est urgent de le mettre en œuvre. Pourtant, à moins que la politique économique des Occidentaux ne témoigne d’une plus grande perspicacité et que ceux qui élaborent cette politique ne rechignent moins à risquer la réprobation populaire ou des difficultés passagères dans leurs affaires intérieures, la dépendance des alliés subsistera vraisemblablement longtemps encore. Il est donc essentiel pour ceux-ci d’améliorer leurs capacités de protection militaire du pétrole du Golfe. Mais au cours de la dernière décennie, ces capacités de protection se sont affaiblies alors que leur dépendance énergétique n’a fait que grandir.

La politique des pétroles dans le Proche-Orient

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez désormais « l’archive de la semaine ».

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L’article « La politique des pétroles dans le Proche-Orient » a été écrit par Albert de Boucheman, détaché militaire pour le compte de l’Institut français d’études arabes de Damas de 1934 à 1936, et publié dans le numéro 4/1937 de Politique étrangère.

Le Proche-Orient produit environ 13millions de tonnes de pétrole, moins de 6 % de la production du globe. Ce chiffre paraît insignifiant, mais les gisements sont neufs et la prospection, principalement depuis 1932, s’est abattue sur ces contrées avec une violence extraordinaire. Les espoirs sont tels que l’Asie antérieure a été qualifiée de « centre stratégique mondial des pétroles ». A ce titre, elle mérite donc d’être étudiée.

Faire cette étude d’un point de vue d’économiste demanderait d’être spécialiste — ce qui n’est pas du tout le cas — ; mais le mot « stratégique », qui figure dans la formule ci-dessus, peut servir, à lui seul, et sans qu’il soit question de pétrole, à caractériser l’Arabie et les pays avoisinants, seuil entre l’Europe méditerranéenne d’une part, les Indes et l’Extrême-Orient de l’autre. Il semble donc que la question des pétroles du Proche-Orient puisse être envisagée également d’un point de vue politique. Point de vue double : impérial, si l’on considère que la rivalité anglo-américaine pour la conquête du naphte met les deux adversaires aux prises sur une section capitale de la route des Indes ; local — mais tout aussi important — si l’on prévoit les conséquences du développement industriel subit pour un monde qui, jusqu’à nos jours, n’a connu que la vie patriarcale.

Les Échos : « Pétrole : l’ère de l’abondance »

Le 11 décembre dernier, Les Échos ont consacré, sous la plume de l’éditorialiste Jacques Hubert-Rodier, un article au nouveau numéro de Politique étrangère (n°4/2015), et plus particulièrement à l’article écrit par Marie-Claire Aoun, responsable du Centre Énergie à l’Ifri, « Une ère nouvelle d’abondance pétrolière ? ».

Les echos« Le propos : Mauvaise nouvelle pour la COP21 : le monde est peut-être entré dans une ère d’abondance énergétique. Ce qui n’est pas fait pour encourager les économies d’énergie fossile. Les cours du pétrole devraient être maintenus à un faible niveau au moins jusqu’en 2017. Mais si la situation du marché pétrolier aujourd’hui peut faire penser au contre-choc de 1986, Marie-Claire Aoun, directrice du centre énergie de l’Ifri, discerne dans son article publié dans « Politique étrangère » un certain nombre de facteurs différents. Le principal est « l’essor fulgurant » des pétroles de schiste. Ce qui fait des États-Unis un producteur d’appoint sur le marché mondial, un rôle dévolu jusqu’à présent à l’Opep. Mais d’autres facteurs jouent. Depuis 2014, les craintes d’une rupture des approvisionnements du Moyen-Orient se sont apaisées. De plus, l’Iran pourrait faire son grand retour dès 2016. Sans oublier le ralentissement de la demande chinoise.

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