L’hebdomadaire Réforme a récemment publié un article consacré aux primaires américaines, s’appuyant pour cela sur deux articles de Laurence Nardon : le premier, « Présidentielles américaines : ce que nous disent les primaires », paru dans le dernier numéro de Politique étrangère (4/2015) ; le second, « États-Unis : la démocratie est-elle soluble dans l’argent ? », publié dans le rapport annuel de l’Ifri, RAMSES 2016 .
« […] Dans un article publié dans la revue Politique étrangère et intitulé « Présidentielles américaines : ce que nous disent les primaires », Laurence Nardon, politologue à l’Institut français des relations internationales (Ifri), insiste sur la recherche d’« authenticité » des électeurs américains, qui explique en partie la popularité actuelle de Donald Trump et de Bernie Sanders. « Donald Trump, dans sa violence rhétorique, et Bernie Sanders, dans son idéalisme, refusent tout discours calculé », note la chercheuse, qui estime par ailleurs que la similitude entre ces deux candidats – tous deux se méfient des machines de campagnes, des déclarations soupesées et des donateurs qu’il faudra remercier – est révélatrice d’un « sentiment de fatigue » de l’électorat face à une politique perçue comme « trop prudente et calculatrice ». Cela dit, tant Trump que Sanders, si l’un ou l’autre était investi, peineraient à s’imposer face à un candidat plus centriste. Leur programme (pour Sanders) ou leur personnalité (pour Trump) leur assurent en effet l’inimitié d’une majorité de l’électorat. […] »
Pour lire l’article de Louis Fraysse en intégralité, cliquez ici.
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