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Le veto dans l’Organisation des Nations unies

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Le veto dans l’Organisation des Nations unies » a été écrit par Jules Basdevant, professeur de droit international public, puis juge et président de la Cour internationale de justice de La Haye de 1949 à 1954, dans le numéro 4/1946 de Politique étrangère.

Le veto, dans l’Organisation des Nations unies, c’est, en gros, le pouvoir reconnu aux États ayant siège permanent au Conseil de sécurité (Chine, France, URSS, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, États-Unis d’Amérique) d’empêcher par leur vote contraire, ou même par leur abstention, que le Conseil de sécurité prenne une décision ; c’est même ce pouvoir d’empêcher ainsi que ne soient prises les décisions les plus importantes de l’ONU, ce pouvoir ne s’étendant pas, d’ailleurs, à l’adoption de recommandations par l’Assemblée générale des Nations unies. Ainsi l’unanimité des cinq Grands est requise pour les décisions du Conseil de sécurité, sauf pour les décisions de procédure : or le Conseil de sécurité est l’organe politique principal de l’Organisation, spécialement pour ce qui concerne la poursuite du but premier et essentiel de celle-ci : le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Cela suffit à faire apparaître l’importance du veto.

« La guerre, un fait social total

A l’occasion de la journée internationale de la paix, Jacques Munier, chroniqueur chez France Culture, examine dans sa chronique « Le Journal des idées » du 21 septembre dernier, le thème de la paix : il cite à ce titre le dossier « Sorties de guerres » publié dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2018) et notamment l’article de Georges-Henri Soutou, « La négociation du traité de Versailles : exactement ce qu’il ne faut pas faire ».

« … La victoire est-elle forcément synonyme de fin de la guerre ? La question est posée dans la dernière livraison de la revue Politique étrangère. Georges-Henri Soutou revient sur la négociation du Traité de Versailles, à la fin de la Première Guerre mondiale. Conformément à la pratique, on a commencé par fixer entre Alliés les grandes orientations pour inviter ensuite les puissances vaincues à négocier les détails. Comme les discussions préliminaires ont duré, il n’y eut pas de négociations avec les Allemands, qui se sont vu imposer un texte perçu comme un Diktat, « ce qui d’emblée le délégitima aux yeux de l’opinion allemande ». On connaît la suite… Si vis pacem para bellum, disaient les Anciens. Mieux vaudrait aujourd’hui renverser la formule : si tu veux la guerre, prépare la paix. ».

Lire la chronique de Jacques Munier en entier sur France Culture.

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L’opinion publique française et les relations internationales

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « L’opinion publique française et les relations internationales » a été écrit par le secrétaire général de la COFACE de l’époque, Jérôme Cazes, et publié dans le numéro 4/1989 de Politique étrangère.

L’opinion publique est un acteur des relations internationales : dans les pays démocratiques (et même dans certains pays non démocratiques…), les géographies mentales de l’homme de la rue influencent les politiques extérieures.

Les sondages donnent une idée de ces géographies mentales. Certains les dénigrent (ce sont parfois les mêmes qui pensent que les diplomaties seraient plus efficaces sans élections…) et il est vrai qu’un sondage isolé ne signifie rien. Mais une approche transversale comparant des enquêtes à différentes dates ou dans différents pays met à jour des éléments instructifs. Cet article s’y essaie à partir des sondages publiés en France sur les questions internationales.

Vivre le temps des troubles

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Jolyon Howorth, propose une analyse de l’ouvrage de Thierry de Montbrial, fondateur et président de l’Ifri, Vivre le temps des troubles (Albin Michel, 2017, 176 pages).

Thierry de Montbrial relève ici un défi « modeste et ambitieux » : celui d’une réflexion sur la perspective, dans un XXIe siècle mal parti, d’une progression empirique vers la « gouvernance mondiale ». Dans un vaste tour d’horizon, il étudie, en trois chapitres denses, foisonnants, l’intersection entre « la présence du futur », « l’empreinte du passé » et « le choc du présent ». On pense immanquablement à Antonio Gramsci : « La crise consiste justement en ce que l’ancien meurt quand le nouveau ne peut pas naître. »

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