Jacques Munier présente dans L’Essai et la revue du jour PE 1/2013 et ses deux dossiers : Israël après les élections et La Russie au Moyen-Orient.
À (ré)écouter !
Étiquette : relations internationales Page 19 of 21
Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (4/2012). Jérôme Marchand propose une analyse de l’ouvrage d’Andrew Phillips, War, Religion, and Empire: The Transformation of International Orders (Cambridge, MA, Cambridge University Press, 2011, 382 pages).
Cet ouvrage touffu est directement dérivé d’une thèse soutenue à l’université de Cornell par un jeune chercheur australien. Nourri d’un grand nombre de références savantes, il explore les dynamiques complexes présidant à la transformation et à la désagrégation des ordres internationaux, définis en introduction comme la « constellation de normes constitutionnelles et d’institutions fondamentales à travers laquelle des communautés politiques différentes les unes des autres cultivent leur coopération et contiennent leurs conflits”. War, Religion and Empire s’articule en trois parties.
Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (4/2012). Jean-Baptiste Jeangène Vilmer propose une analyse de l’ouvrage d’Aidan Hehir, The Responsibility to Protect: Rhetoric, Reality and the Future of Humanitarian Intervention (New York, Palgrave Macmillan, 2012, 312 pages).
Dans son style décapant habituel, Aidan Hehir fait tomber les idées reçues et les approximations qui entourent encore le concept nébuleux de la responsabilité de protéger (R2P), faisant de ce livre l’un des plus utiles écrits sur le sujet. Le paysage doctrinal en la matière est assez divisé. D’un côté se trouvent les promoteurs de la R2P, dont certains, comme Gareth Evans, ont participé à son élaboration depuis 2001 (dans le rapport éponyme de la Commission internationale de l’intervention et de la souveraineté des États). Ils composent ce qu’A. Hehir appelle fort justement l’“industrie de la R2P”, qui “a atteint un point tel qu’il est devenu apparemment impossible pour certains de reconnaître que cette stratégie n’a pas fonctionné”.
Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (4/2012). Yannick Prost propose une analyse des ouvrages de Ian Bremmer, Every Nation for Itself : Winners and Losers in a G-Zero World (Oxford, NY, Portfolio/Penguin, 2012, 240 pages) et de Charles A. Kupchan, No One’s World: The West, the Rissing Rest, and the Coming Global Turn (Oxford, NY, Oxford University Press, 2012, 272 pages).
Après une vague d’ouvrages portant sur le succès des émergents, d’autres travaux passent à l’étape suivante : à quoi ressemble désormais le monde ? Et comment l’Occident, visiblement entré en déclin – au moins relatif – peut-il réagir ? Ian Bremmer, connu notamment pour un précédent ouvrage décrivant le succès du capitalisme d’État chinois (The End of the Free Market: Who Wins the War between States and Corporations?, Oxford, NY, Portfolio/Penguin, 2011), montre que l’incapacité des puissances occidentales, conjuguée aux difficultés de la Chine à assumer le leadership, ouvre la voie à un monde sans régulation. Pour Charles A. Kupchan, tenant d’une vision très « WASP” de l’histoire mondiale, l’“autre monde” a réussi son développement en suivant une voie différente de celle parcourue par les Occidentaux (démocratie libérale) ; l’Occident doit donc faire un compromis avec ses valeurs pour cogérer le monde.
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