Cette recension est issue de Politique étrangère 2/2013. Georges-Henri Soutou propose une analyse de l’ouvrage de Sean McMeekin, The Russian Origins of the First World War (Cambridge, MA, Belknap Press of Harvard University Press, 2011, 344 pages).
C’est à toute une série de révolutions coperniciennes, à partir des sources russes, que Sean McMeekin nous invite à propos du rôle généralement attribué à la Russie dans la Première Guerre mondiale. Depuis Fritz Fischer (Griff nach der Weltmacht), le Reich est considéré par la plupart des historiens comme certes non pas l’unique, mais le premier responsable du déclenchement de la guerre. Nous avons ici affaire à une révision complète. Tout d’abord, la vision que nous avons de la Russie impériale est selon l’auteur trop colorée par la catastrophe de 1917.
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