Le 21 mai, la librarie Pedone accueillait la conférence de présentation du numéro 1/2013 de Politique étrangère, avec Julien Nocetti et Frédéric Pichon autour du dossier « Russie au Moyen-Orient ». Le débat était présidé par Dominique David, rédacteur en chef de la revue.
Retrouvez dans cette vidéo l’intervention de Frédéric Pichon sur les rapports entre la Russie et la Syrie.
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Jacques Hubert-Rodier, éditorialiste diplomatique aux Échos, présente le dossier « La Russie au Moyen-Orient » de Politique étrangère 1/2013. À lire : « Moscou sur l’échiquier moyen-oriental ».
Moscou sur l’échiquier moyen-oriental
Le propos
Depuis la crise de Suez de 1956, à l’heure de l’âge d’or soviétique, la Russie a établi une complexe relation avec la Syrie, qui a même survécu au rapprochement avec les États-Unis et l’Europe après la première guerre du Golfe.
Refletsdutemps.fr consacre une chronique détaillée au dernier numéro de Politique étrangère (1/2013) et au dossier « Russie au Moyen-Orient ».
Deux dossiers, comme il se doit dans ce numéro de printemps de l’Ifri : un passionnant « Israël après les élections » : glissement au centre d’un électorat s’éloignant des difficultés de la Gauche à prendre la mesure de l’insécurité, ne voulant plus, aux prises avec les difficultés socio-économiques, créditer la Droite dure. Et, puis, un « Russie au Moyen Orient », riche en curiosités à satisfaire. C’est sur ce dernier qu’a choisi de porter l’éclairage – Reflets du Temps – car, il nous a semblé que les problématiques sonnaient là, d’une brûlante actualité ; Syrie, Iran, politique énergétique, place de l’« Occident », carrefours mouvants du monde à venir…
Cette recension est issue de Politique étrangère 1/2013. Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage d’Alicja Curanovic, The Religious Factor in Russia’s Foreign Policy (Londres, Routledge, 2012, 358 pages).
En réintégrant le facteur religieux dans sa diplomatie, la Russie de Vladimir Poutine cherche à pallier les errements de l’ère Eltsine : une identité nationale floue conjuguée à une perte d’influence internationale et à la guerre en Tchétchénie.
Au fond, la diplomatie religieuse du Kremlin diffère peu de celle conduite par les tsars : à l’époque impériale, le facteur religieux était d’abord utilisé pour légitimer les activités de l’État hors de ses frontières, élargir sa sphère d’influence et mobiliser la société russe contre des menaces extérieures.
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