Étiquette : Soft Power Page 3 of 5

La Russie dans le monde

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère
(n° 3/2019)
. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Anne de Tinguy, La Russie dans le monde (CNRS Éditions, 2019, 282 pages).

Depuis l’annexion de la Crimée, la posture internationale musclée de la Russie a suscité beaucoup d’interrogations sur sa vision du monde. Cet ouvrage retourne le miroir et cherche à comprendre la représentation que se fait désormais le monde extérieur de la Russie et de sa politique. Onze auteurs analysent l’insertion de la Russie dans les espaces économique ou culturel mondiaux et les perceptions de différentes régions géographiques, ou de groupes particuliers comme les diasporas russes à l’étranger.

The Great Delusion

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère
(n° 3/2019)
. Mathias Girard propose une analyse de l’ouvrage de John Mearsheimer, The Great Delusion: Liberal Dreams and International Realities (Yale University Press, 2018, 328 pages).

John Mearsheimer analyse ici les raisons de l’échec de la stratégie américaine d’hégémonie libérale, en mettant en relief deux concepts dont la mauvaise compréhension a largement participé à cette débâcle stratégique : le réalisme et le nationalisme.

The Hell of Good Intentions

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2019). Mathias Girard propose une analyse de l’ouvrage de Stephen M. Walt, The Hell of Good Intentions: America’s Foreign Policy Elite and the Decline of the U.S. Primacy (Farrar, Straus and Giroux, 2018, 400 pages).

Décrypter de manière critique la politique étrangère américaine depuis la fin de la guerre froide en adoptant une approche structurée et progressive, voilà l’objectif que se donne le néo-réaliste Walt.

Il évalue tout d’abord l’ampleur de l’échec des administrations post-guerre froide, Clinton, Bush Jr. et Obama. Il constate le passage d’une Amérique comme puissance unipolaire possédant un immense soft power, à un monde multipolaire, où les valeurs libérales sont contestées et où la réputation des États-Unis est entachée par ses politiques, au Moyen-Orient notamment.

Défense de la culture française par la culture européenne

Découvrez cette semaine un nouveau texte marquant de la revue Politique étrangère : l’article de Jean-Paul Sartre, «Défense de la culture française par la culture européenne», publié dans le numéro d’été 1949 (n°3/1949).

Philosophe et écrivain, Jean-Paul Sartre (1905-1980), est un intellectuel engagé, figure de proue de l’existentialisme et fondateur de la revue Les Temps Modernes (1945). Après la Seconde Guerre mondiale, il se rapproche du Parti communiste français (PCF) et participe à la fondation du Rassemblement démocratique révolutionnaire (RDR) dont il démissionne à l’automne 1949. En 1964, il refuse le prix Nobel de la littérature.

article-pe-sartre-twitter« La culture française, nous dit-on de tous côtés, est aujourd’hui menacée. On constate, un peu partout à l’étranger, une moindre influence de cette culture française et, au contraire, on se plaint, chaque jour, de l’importation d’idéologies étrangères en France qui, dit-on, risquent de faire craquer le cadre culturel traditionnel.

Notre culture est-elle menacée ? Peut-on la sauver, et comment ? Et tout d’abord, qu’est-ce, en général, que la culture ? Il n’est pas question, pour moi, de la définir et je voudrais seulement présenter quelques observations utiles à notre propos.

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