Étiquette : surveillance Page 1 of 3

Affaires privées

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage de Christophe Masutti, Affaires privées. Aux sources du capitalisme de surveillance (C&F Éditions, 2020, 480 pages).

Christophe Masutti allie le regard de l’historien, l’expérience du praticien et la démarche militante dans cette somme sur la surveillance numérique et la vie privée en ligne : universitaire, hacktiviste et administrateur du réseau Framasoft dédié au logiciel libre, l’auteur s’approprie, autant qu’il déconstruit, le concept de « capitalisme de surveillance ».

Mindfuck

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Jean-Baptiste Florant, chercheur au Centre des études de sécurité à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Christopher Wylie, Mindfuck. Le complot Cambridge Analytica pour s’emparer de nos cerveaux (Grasset, 2020, 512 pages).

Mindfuck de Christopher Wylie a fait l’effet d’une bombe médiatique lors de sa parution en anglais en 2019 ; il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction en français. Lanceur d’alerte de nationalité canadienne, l’auteur décrit de l’intérieur la machine Cambridge Analytica qui a plongé le géant du numérique Facebook dans un scandale retentissant. Informaticien de génie, personnalité riche et volontiers anticonformiste, Christopher Wylie explique dans un ouvrage documenté, au style spontané, comment les techniques de marketing digital les plus agressives et intrusives ont envahi l’espace politique contemporain, et biaisé le processus démocratique en vue de conquérir sans vergogne le pouvoir.

Mémoires vives

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2020). Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage d’Edward Snowden, Mémoires vives (Seuil, 2019, 384 pages).

Les Mémoires vives du jeune Snowden – inconnu avant ses premières leaks de juin 2013 – ne sont pas une collection de secrets d’État, mais le récit d’une trajectoire individuelle, de l’enfance en Caroline du Nord jusqu’à l’exil forcé à Moscou.

A la trace. Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2020).
Julien Nocetti, chercheur associé au Centre Russie/NEI de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage d’Olivier Tesquet
, A la trace. Enquête sur les nouveaux territoires de la surveillance (Premier Parallèle, 2020, 256 pages).

Le COVID-19 donne une acuité particulière à cet essai qui décortique la progression des dispositifs de surveillance numérique dans nos sociétés. Au nom de la lutte contre cette maladie, certains États ont développé leur utilisation des technologies de surveillance pour suivre des individus, voire des populations entières. Au-delà de contextes locaux divers – Chine, Grande-Bretagne, Corée du Sud, France… – ce qui est en question est la surveillance (et son acceptabilité sociale), et plus largement la chaîne de décisions publiques dans laquelle elle s’inscrit. Quels choix économiques ou politiques pourraient être pris sur la base de ces données ?

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