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« Djihadisme, dernières analyses »

Les Reflets du Temps, site Internet qui consacre une large place aux questions internationales, a publié lundi 24 août 2015 un nouvel article mettant à l’honneur le numéro d’été (2/2015) de Politique étrangère. Martine L. Petauton s’attache dans celui-ci à la question du djihadisme, et s’appuie pour cela sur les articles de Myriam Benraad « Défaire Daech : une guerre tant financière que militaire », de Marc-Antoine Pérouse de Montclos « Boko Haram, une exception dans la mouvance djihadiste ? » et de Lars Erslev Andersen « Terrorisme et contre-radicalisation : le modèle danois ».

Djihadisme dernieres analyses« Je reviens cette semaine encore sur la revue Politique étrangère de l’Ifri de cet été, particulièrement riche. Sur – non pas un dossier, cette fois ci, mais trois articles majeurs, dont la teneur est de nature à nourrir nos réflexions de rentrée, sur un sujet – « le » sujet – de tout premier plan : le Djihadisme et le terrorisme.

La question sécuritaire en Tunisie : trois questions à Mourad Chabbi

Depuis le renversement du président Ben Ali en 2011, la Tunisie doit faire face à de nombreux problèmes, issus notamment de ses rapports avec les autres institutions sécuritaires, des conséquences de l’effondrement libyen ou encore des menaces djihadistes. Mourad Chabbi, auteur de l’article « Armée et transition démocratique en Tunisie » paru dans le numéro de printemps 2015 (1/2015) de Politique étrangère, a accepté de répondre à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.

 

Beji_Caid_Essebsi

À quelles menaces sécuritaires la Tunisie doit-elle faire face en 2015 ?

Le Président tunisien Beji Caid Essebsi a été récemment intronisé Président de la République tunisienne dans le contexte mouvementé de ce pays. La Tunisie traverse actuellement une passe difficile car les défis sont nombreux et complexes. Trafics de toutes sortes, dissémination des armes légères, terrorismes, problèmes de migration mais également ingérences étrangères pèsent actuellement sur la sécurité de la Tunisie. L’armée peine à réduire les maquis présents sur certains points du territoire et celle-ci, peu préparée à la lutte contre le terrorisme, doit désormais composer avec le terrorisme urbain.

Al Qaïda et la guerre contre le terrorisme

À la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, nous vous invitons à relire le dossier « Al Qaïda et la guerre contre le terrorisme » publié dans Politique étrangère en 2011.

3303334000942_GFGilles Andréani, « La guerre contre le terrorisme : un succès incertain et coûteux ».

L’échec d’Al-Qaida était inscrit dans l’irréalisme de ses objectifs. Il fut accéléré par la « guerre contre le terrorisme » lancée par l’Administration Bush, la coopération internationale impulsée par Washington et la destruction d’Al-Qaida « central » en Afghanistan. L’échec irakien et l’enlisement de l’intervention en Afghanistan constituent pourtant une autre face de cette guerre, avec un coût financier, politique et moral lourd, qui découle sans doute d’une surestimation de la menace.

Guido Steinberg, « Al-Qaida, 2011 ».

Les révolutions dans le monde arabe constituent une défaite pour Al‑Qaida, organisation déjà affaiblie par dix ans de guerre contre le terrorisme.

The Terrorist’s Dilemma

Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (3/2014). Jérôme Marchand propose une analyse de l’ouvrage de Jacob N. Shapiro, The Terrorist’s Dilemma: Managing Violent Covert Organizations (Princeton University Press, 2013, 350 pages).

C’est un travail d’excellente qualité que nous propose Jacob Shapiro, politiste de l’université de Princeton. La thématique dominante, la clarté des explications, la diversité des illustrations, la richesse des références bibliographiques en font un ouvrage quasi indispensable pour tout spécialiste déterminé à dépasser les grilles d’évaluation communes du terrorisme (références idéologiques et religieuses, tactiques offensives, appréciations psychologiques et psychiatriques, etc.)

The Terrorist’s Dilemma se focalise sur la dimension organisationnelle[1] et défensive du phénomène, avec un intérêt particulier pour les problèmes de management auxquels font face les couches supérieures et intermédiaires des groupements radicaux, face à un personnel exécutant doté d’une marge non négligeable d’autonomie. Traduction : pour maintenir la discipline interne et moduler l’exercice pertinent de la violence, les chefs se trouvent contraints de mettre en place des systèmes de contrôle interne (filtres, tests, audits, surveillances) qui ont un coût élevé et génèrent des risques additionnels (fuites de confidentialité, pertes de loyalisme). Tôt ou tard, il leur faut donc déterminer où se situe le point d’équilibre optimal entre sécurité et contrôle d’un côté, sécurité et efficience de l’autre.

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