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Europe : le cas du patient anglais

Nous avons le plaisir de vous offrir l’article d’Alain Lamassoure paru dans le dossier « Le Royaume-Uni et l’Europe : in or out ? » du numéro de printemps 2015 de Politique étrangère.

Cover_1-2015Pourquoi donc l’Europe est-elle devenue le seul sujet qui fasse perdre aux Anglais leur humour légendaire ?

Le malentendu originel

Il faudrait les talents réunis de William Shakespeare et de Molière, ou ceux d’Oscar Wilde et de Georges Feydeau pour décrire le vaudeville des relations entre le Royaume-Uni et le continent depuis le discours fondateur de Robert Schuman, le 9 mai 1950. Quand le très  anglophile Jean Monnet l’y invite, Londres rejette les avances du pool charbon-acier, puis celles du Marché commun, et suscite même la création d’une organisation rivale. Quand, pragmatique, le Royaume-Uni reconnaît ensuite son échec et frappe à la porte de Bruxelles, de Gaulle lui claque celle-ci au nez. Deux fois. À peine les Anglais sont-ils enfin entrés qu’une nouvelle majorité est élue à Westminster sur le projet d’un référendum de sortie de la Communauté économique européenne (CEE) : dans sa sagesse, le peuple britannique rejette cette première tentative de Brexit. Continuer la lecture sur Cairn.info.

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L’Écosse et la tentation de l’indépendance

Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (4/2014). Yves Gounin propose une analyse de l’ouvrage d’Edwige Camp-Pietrain, L’Écosse et la tentation de l’indépendance. Le référendum d’autodétermination de 2014 (Presses universitaires du Septentrion, 2014, 218 pages).

Le 18 septembre 2014, les Écossais ont refusé à 55,3 % d’engager un processus qui aurait pu leur permettre d’accéder à l’indépendance dans les deux ans. En 2013, Keith Dixon avait pronostiqué ce résultat ici-même. Edwige Camp-Pietrain scrute l’évolution de l’Écosse depuis plus de 20 ans et résume en 200 pages très denses les enjeux du référendum : une synthèse pédagogique et équilibrée aussi stimulante à lire après le 18 septembre qu’avant.

La première partie de l’ouvrage est chronologique. La marche vers l’indépendance – ou plutôt à la restauration d’une indépendance perdue en 1707 avec le traité d’Union – est en effet un processus de long terme.

À relire. Recension du livre de Ulrich Beck, Non à l’Europe allemande

Le sociologue allemand Ulrich Beck est décédé le 1er janvier 2015. Nous vous proposons de relire la recension de son livre Non à l’Europe allemande. Vers un printemps européen? (Autrement, 2013) parue dans le n°2/2014 de Politique étrangère.

9782746734937FSL’universitaire Ulrich Beck semble briser un tabou avec son nouveau livre, qui critique une « Europe devenue allemande ». Sa cible favorite est Angela Merkel, chancelière fédérale réélue au moment de la publication du livre. Liant la théorie du pouvoir de Nicolas Machiavel à sa propre théorie de la société mondiale du risque, il dénonce le « merkiavélisme » dont la légitimité d’action est fondée sur l’urgence d’agir face au risque. La théorie de la « société du risque » avancée par l’auteur est celle d’une modernité échappant à tout contrôle. Il l’applique ici à la crise européenne et à celle de l’euro. Faute d’une gouvernance efficace au niveau européen, les gouvernements capitulent devant la crise et participent à l’avènement de cette Europe allemande « nationalisée ».

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Les dynamiques d’éclatement d’États dans l’Union européenne

Nous vous proposons de (re)lire l’article d’Yves Gounin, « Les dynamiques d’éclatements d’États dans l’Union européenne : casse-tête juridique, défi politique », paru dans le numéro d’hiver 2013 de Politique étrangère. Après le « non » écossais au référendum sur l’indépendance et alors qu’un bras de fer oppose Barcelone et Madrid sur la consultation symbolique qui pourrait avoir lieu le 9 novembre, les questions qu’il soulève sont plus que jamais centrales pour les Européens.

drapeauxL’Écosse, la Catalogne ou la Flandre indépendantes rejoindraient-elles automatiquement l’Union européenne ? Ni la convention de Vienne de 1978, ni la coutume internationale, ni l’application stricte du droit de l’Union qui soumettrait les nouveaux États à la procédure ordinaire d’adhésion, et donc au veto des États membres, ne donnent de solution simple. Le caractère spécifique de l’Union européenne et le simple bon sens plaident pour une solution négociée, à toutes les étapes.

Alors que l’Écosse, la Catalogne, la Flandre – sans parler du Pays Basque, de la Corse ou de la Padanie – manifestent des velléités indépendantistes, la question de leur appartenance future à l’Union européenne se pose. Lire l’article complet au format .pdf.

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