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La politique étrangère de l’URSS après Khrouchtchev

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « La politique étrangère de l’URSS après Khrouchtchev » a été écrit par Philip E. Mosely dans le numéro 1/1966 de Politique étrangère.

Après la Seconde Guerre mondiale, le système multipolaire qui avait façonné la politique mondiale au cours des deux siècles précédents a fait place à un système bipolaire, les États-Unis et l’Union Soviétique constituant les deux pôles autour desquels un grand nombre de nations mineures étaient groupées. Disposant d’armes nucléaires et d’engins à longue portée, les deux superpuissances — l’URSS et les États-Unis — se trouvèrent en possession de moyens de destruction uniques au monde. Jusqu’à la fin des années cinquante, un grand nombre d’observateurs pensaient que la bipolarité durerait pendant un temps illimité. Mais, paradoxe étonnant, l’extrême concentration de puissance entre les mains des États-Unis et de l’Union Soviétique a, depuis 1960, déterminé l’érosion du système bipolaire.

L’URSS comme facteur de la politique internationale

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « L’URSS comme facteur de la politique internationale »a été écrit par Georges Luciani dans le numéro 1/1939 de Politique étrangère.

Le dualisme de l’action de l’URSS

L’action extérieure de l’URSS se développe depuis la fondation du nouveau régime selon deux lignes qui parfois sont parallèles, quelquefois même se confondent, mais qui parfois aussi divergent sensiblement. L’une de ces lignes, c’est celle de la IIIe Internationale, de l’Internationale communiste (que l’on appelle en abrégé le Komintern), l’autre, celle du Commissariat aux Affaires Étrangères, de l’État russe si l’on veut. D’une manière simplifiée on peut dire que le Komintern a pour but avoué et officiel la révolution universelle, tandis que le Commissariat aux Affaires Étrangères vise à défendre les intérêts de l’État soviétique.

The Long Hangover: Putin’s New Russia and the Ghosts of the Past

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Céline Marangé propose une analyse de l’ouvrage de Shaun Walker, The Long Hangover: Putin’s New Russia and the Ghosts of the Past (Oxford University Press, 2018, 288 pages).

Voici un essai sur le poids de l’histoire en Russie et en Ukraine. Son auteur s’interroge sur les « fantômes du passé » (la « longue gueule de bois »…) qui hantent les mémoires et tourmentent les vivants : les ivresses idéologiques et les excès de violence du XXe siècle taraudent encore les consciences. Correspondant du Guardian à Moscou, Shaun Walker cherche moins à développer une argumentation serrée qu’à rassembler des témoignages évocateurs. D’une plume alerte, il brosse une succession de portraits qui composent un tableau d’ensemble.

Renouveau de l’islam en Asie centrale et dans le Caucase

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Vincent Doix propose une analyse de l’ouvrage de Bayram Balci, Renouveau de l’islam en Asie centrale et dans le Caucase (CNRS Éditions, 2017, 320 pages).

Bayram Balci, ancien directeur de l’Institut français d’études sur l’Asie centrale à Tachkent, signe une étude fort utile sur un espace centrasiatique qui interroge, dans le contexte de mondialisation de l’islam, de l’éclosion de formes radicales, et de recomposition du djihad mondial.

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