Jacques Hubert-Rodier, éditorialiste diplomatique aux Échos, présente le dossier « La Russie au Moyen-Orient » de Politique étrangère 1/2013. À lire : « Moscou sur l’échiquier moyen-oriental ».
Moscou sur l’échiquier moyen-oriental
Le propos
Depuis la crise de Suez de 1956, à l’heure de l’âge d’or soviétique, la Russie a établi une complexe relation avec la Syrie, qui a même survécu au rapprochement avec les États-Unis et l’Europe après la première guerre du Golfe. Comme l’explique Frédéric Pichon de l’université François-Rabelais à Tours dans la revue « Politique étrangère », Moscou a su réactiver les anciens réseaux soviétiques à partir de 2003-2004. Le début du soulèvement en 2011 contre le régime d’Assad a évidemment profondément rapproché les deux pays. Car si la « laïcité » du régime, la protection des minorités chrétiennes sont des facteurs importants, c’est incontestablement dans le domaine militaire que se trouve le cœur de la relation entre les deux pays. Et elle continue de passer par l’envoi de conseillers russes et d’armes.
L’intérêt
Au moment où la Russie tente d’organiser une conférence internationale avec les États-Unis pour mettre autour d’une même table des représentants de la rébellion et du régime, le dossier que l’Ifri publie contribue à la réflexion sur le complexe lien entre Moscou et le Moyen- Orient. Dans la diplomatie vis-à-vis de la région, comme le souligne Julien Nocetti de l’Ifri, jusqu’à présent, la Russie a été plutôt une force de réaction que de proposition. Sans oublier que les chances de réussite de la conférence de paix sur la Syrie sont minimes.
Jacques Hubert-Rodier,
éditorialiste diplomatique
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