Dans un article du 16 septembre, la revue Géo revient sur la relation entre la Russie de Vladimir Poutine et la Chine de Xi Jinping dans le contexte de la guerre en Ukraine, à l’occasion de leur rencontre en marge du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai. Dans leur analyse, ils citent l’article de Pierre Grosser, « Guerre d’Ukraine : un modèle coréen ? », publié dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2022)« Guerre en Ukraine : un changement de monde ? ».

Convergence idéologique, intérêts économiques, militaires, volonté de dépasser l’ordre multilatéral finissant érigé par un Occident dont les valeurs les menacent : les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine partagent beaucoup de vues. Mais ils ne sont pas alliés, chacun jouant dans une catégorie différente et ayant ses propres intérêts bien compris, soulignent des experts. […]

Pour l’historien Pierre Grosser, le soutien de Xi Jinping à Vladimir Poutine peut s’avérer « un piège pour la Chine ». L’hostilité russe envers l’Occident « oblige à suivre une pente dangereuse de confrontation qui rend difficile une coexistence pacifique, alors que la Chine a encore besoin économiquement et technologiquement des échanges avec les grands pays capitalistes », écrit-il dans la revue Politique étrangère de l’Ifri.

Néanmoins, selon Alice Ekman, « dans un contexte de tensions très fortes et prolongées entre Pékin et Washington », la Chine « considère avoir intérêt à accélérer son rapprochement avec la Russie ». Une situation qui ne laisse pas d’inquiéter, notamment à Taïwan, où le gouvernement a estimé vendredi 16 septembre que le renforcement des liens entre Moscou et Pékin nuisait à « la paix internationale ».

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