Catégorie : Revue des livres Page 75 of 277

Les comptes rendus de lecture publiés dans PE

La nouvelle armée russe

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage d’Isabelle Facon, La nouvelle armée russe (L’Inventaire-L’Observatoire franco-russe, 2021, 128 pages).

L’Occident ne sait plus où donner de la tête pour redécouvrir ses ennemis : terrorisme, Chine, cyber-agresseurs, Russie… Moscou, qui relève la tête après l’éclipse de la fin du XXe siècle, occupe une place de choix dans la hiérarchie des puissances diaboliques, après l’annexion de la Crimée et l’intervention en Syrie. Son armée est à nouveau un symbole de son poids international. Le petit livre que signe Isabelle Facon tente une évaluation du poids militaire russe en le replaçant dans la perspective des trente premières années de la nouvelle Russie.

White as the Shroud

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Damien Carrière propose une analyse de l’ouvrage de Myra MacDonald, White as the Shroud: India, Pakistan, and War on the Frontiers of Kashmir (Hurst, 2020, 224 pages).

L’Inde et le Pakistan sont aux prises sur les hauteurs inhospitalières du glacier du Siachen dans l’Himalaya depuis 1984. Sauf escalade majeure, peu probable entre deux puissances nucléaires, aucune des deux armées ne peut espérer de victoire tactique sur ce champ de bataille très circonscrit, en raison du terrain implacable de très haute altitude. C’est là qu’est tout le paradoxe : le glacier du Siachen, à plus de 6 000 mètres d’altitude, est inhabitable. Le froid et les conditions météorologiques y tuent plus que les obus ennemis. Il est dénué de valeur stratégique, extrêmement coûteux à ravitailler et à défendre, mais un repli militaire est pourtant impensable pour des raisons politiques et symboliques. Les tensions récentes entre la Chine et l’Inde sur les hauteurs himalayennes attirent de nouveau l’attention sur ce champ de bataille hors d’atteinte et loin des yeux.

Les fondamentaux de la puissance aérienne moderne

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Raphaël Briant, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Philippe Steininger, Les fondamentaux de la puissance aérienne moderne (L’Harmattan, 2020, 224 pages).

Philippe Steininger rejoint le général Forget qui, avec quelques rares auteurs, a animé la pensée stratégique française sur la puissance aérienne[1]. Avec ce livre, l’auteur ne se contente pas d’une simple mise à jour des grands principes stratégiques qui sous-tendent l’emploi de l’arme aérienne en les adaptant aux réalités du XXIe siècle. Il livre un véritable plaidoyer pour la puissance aérienne, appuyé sur une connaissance intime des opérations aériennes et sur la vision d’un chef militaire rompu aux plus hautes responsabilités.

The City Makers of Nairobi

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Sina Schlimmer, chercheuse au Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage d’Anders Ese et Kristin Ese, The City Makers of Nairobi: An African Urban History (Routledge, 2020, 216 pages).

Anders et Kirstin Ese réexaminent ici l’histoire coloniale de Nairobi, leur riche analyse socio-historique de la capitale kenyane allant de 1899 à 1961 – de la création de Nairobi en tant que dépôt de matériel de construction du chemin de fer destiné à relier Mombasa à l’Ouganda, à l’indépendance du pays.

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