Œuvres de Thierry de Montbrial

Cette note a été publiée dans le numéro d’hiver 2023 de Politique étrangère (n° 4/2023). Wilhelm Danca, professeur à l’université de Bucarest et membre correspondant de l’Académie roumaine, propose une analyse de trois des œuvres de Thierry de Montbrial, La Pensée et l’Action, Histoire de mon temps et Regards distanciés sur le monde actuel (tomes I et II), publiées respectivement en 2015, 2018 et 2022 à l’Academia Romana.

La maison d’édition de la Fondation nationale pour la science et l’art de l’Académie Roumaine a publié trois volumes signés de Thierry de Montbrial : La Pensée et l’Action en 2015, en 2018 Histoire de mon temps, puis en 2022 Regards distanciés sur le monde actuel en deux tomes. Les trois livres témoignent « du lien culturel et affectif qui, depuis un quart de siècle, unit l’auteur à la Roumanie », et en particulier au professeur Eugen Simion, cofondateur des séminaires « Penser l’Europe », qui introduit chaque volume.

BRICS : les incertitudes d’un forum « alternatif »

Le numéro d’hiver 2023 de Politique Étrangère(n° 4/2023) est tout juste paru ! Nous avons le plaisir de vous offrir en accès libre l’article  « BRICS : les incertitudes d’un forum ‘alternatif’ », écrit par Julien Vercueil, chercheur au centre de recherches Europe-Eurasie de l’Inalco.

Le groupe des BRICS se présente aujourd’hui comme une plate-forme alternative à la gouvernance économique unipolaire caractérisée depuis les années 1980 par la domination des États-Unis et du G7. Son histoire montre pourtant qu’il en est directement issu.

Les BRICS : une brève histoire

L’acronyme BRICS s’inscrit dans la lignée des travaux des banques d’investissement anglo-saxonnes sur les « marchés émergents » (emerging markets). Ce terme est inventé en 1979 par Antoine van Agtmael, économiste d’une filiale de la Banque mondiale, la Société financière internationale, pour attirer les investisseurs occidentaux vers les marchés financiers des pays d’Asie du Sud-Est. La création du terme BRIC a donc tout autant servi à porter une analyse géoéconomique qu’à drainer les capitaux vers des produits financiers.

PE n° 4/2023 est disponible en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 4/2023) est disponible ! Au sommaire, un dossier sur la rivalité du Sud global vs. l’Occident, suivi d’un contrechamps sur les minerais critiques. Au-delà de ces articles, d’autres contributions viennent éclairer l’actualité : les conséquences de la guerre d’Ukraine sur l’économie russe ainsi que sur les multinationales, les crises économiques de l’Égyptel’inflation en France et aux États-Unis, la fragilité du modèle économique indien, l’importance de « l’or bleu » en Iran et en Afghanistan… Rendez-vous chez votre libraire pour découvrir tous ces nouveaux articles !

2023 a vu se multiplier les forums amplifiants, de plus en plus, la voix d’un « Sud global ». Pour contradictoires et divisés qu’ils soient, ces forums (BRICS+, OCS, G20, groupe des 77, sommet des Nouvelles routes de la soie…) expriment de nouveaux rapports de force, et surtout de nouvelles diplomaties, refusant l’alignement sur les puissances hier dominantes et privilégiant les intérêts d’États. Un nouveau monde se dessine, aux contours mouvants, encore incertains.

Guerre d’Ukraine : où en est l’économie russe ?

À la suite du sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en libre accès l’article du numéro d’hiver 2023 de Politique étrangère (n° 4/2023) que vous avez choisi d'(é)lire : « Guerre d’Ukraine : où en est l’économie russe ? », écrit par Vladislav Inozemtsev, conseiller spécial pour le Russia Media Studies Project de l’Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI) et directeur du Centre d’études post-industrielles à Moscou.

Lorsque Vladimir Poutine a donné l’ordre aux troupes russes de se lancer sur l’Ukraine en février 2022, nombre d’experts ont soutenu que l’économie russe allait entrer dans une crise profonde presque immédiatement, sous l’effet des sanctions occidentales, de dépenses militaires en hausse et de l’effondrement de la confiance des entreprises. Pourtant, la situation économique s’est améliorée en 2023, alors même que le rouble s’affaiblissait beaucoup face aux devises majeures et que le budget fédéral plongeait dans le rouge : produit intérieur brut (PIB) et revenus disponibles réels ont dépassé leurs niveaux d’avant-guerre. L’économie russe devrait croître de 2,7 % en 2023 et d’environ 1,1 % en 2024, sa croissance devant s’accélérer un peu en 2025-2026. La production industrielle est en hausse et les prévisions anticipant un épuisement des équipements militaires avant la fin 2022, ou un effondrement de la production pétrolière de 56 % en 2023, semblent désormais erronées.

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