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Le maintien de la paix en Afrique

Cette recension d’ouvrage est issue de Politique étrangère (3/2014). Yves Gounin propose une analyse de l’ouvrage publié sous la direction de Thierry Tardy et Marco Wyss, Peacekeeping in Africa. The Evolving Security Architecture (Routledge, 2014, 272 pages).

Longtemps le maintien de la paix fut le monopole des casques bleus de l’Organisation des Nations unies (ONU), dûment mandatés pour surveiller un cessez-le-feu ou mettre en œuvre un accord de paix. Aujourd’hui, les missions se sont enrichies et les acteurs multipliés : l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), les organisations sous-régionales – Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) –, les États africains ou extra-africains, etc. Spécialistes des questions de sécurité, Thierry Tardy et Marco Wyss le montrent, en présentant l’Afrique comme un « laboratoire du maintien de la paix ».

Le métier des armes au Tchad

Cette recension est issue de Politique étrangère 3/2013. Yves Gounin propose une analyse de l’ouvrage de Marielle Debos, Le métier des armes au Tchad (Paris, Karthala, 2013, 264 pages).

00-DebosOn a du Tchad une image caricaturale : celle d’un pays sahélien d’une grande pauvreté peuplé de rudes guerriers qui s’entre-déchirent dans des guerres civiles sans fin qu’alimentent les ingérences étrangères et qui opposent grosso modo un Sud animiste et un Nord arabe. Marielle Debos combat ces stéréotypes. Sa thèse de science politique, soutenue en 2009 à l’Institut d’études politiques de Paris, abrégée et actualisée, n’a pas pour ambition de refaire l’histoire des conflits qui rythment l’histoire du Tchad depuis l’indépendance [1]. Sa démarche relève de la sociologie politique et vise à décrire la vie des hommes en armes. Ils n’ont rien de bêtes de guerre surarmées et ne présentent pas une inclinaison naturelle à la violence.

Le secteur minier est-il porteur de développement en Afrique ?

À lire ci-dessous, l’article de Louis Maréchal : « Le secteur minier est-il porteur de développement en Afrique ? », paru dans Politique étrangère 2/2013.
Télécharger l’article complet en PDF.

Résumé – Depuis une quinzaine d’années, les investissements étrangers dans le secteur minier africain ont considérablement augmenté. Cela a modifié le paysage minier mais a, par contrecoup, forcé à repenser le lien entre développement et extraction minière. De nouvelles politiques qui tentent d’accroître la contribution du secteur au développement des pays producteurs sont en cours de mise en œuvre.

00-PE-2-2013-CVsmallL’Afrique représente environ 30 % des réserves mondiales de matières premières minérales non énergétiques (bauxite, cuivre, cobalt, chromite, etc.) et produit près de 60 minerais et métaux [1]. Les statistiques de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) indiquent qu’en 2010, 24 des 54 pays du continent exportaient des produits miniers [2]. Toutefois, l’Afrique reste un continent encore sous-exploré : il absorbe, depuis 2000, entre 13 % et 18 % des budgets mondiaux d’exploration, à un niveau équivalent ou inférieur à l’Australie, au Canada et à l’Amérique du Sud dont les superficies respectives couvrent 8, 10 et 18 millions de kilomètres carrés, contre plus de 30 pour l’Afrique [3].

PE 2/2013 : présentation vidéo par Dominique David

Politique étrangère 2/2013 : regarder la présentation vidéo par Dominique David, rédacteur en chef.


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