Lisez gratuitement l’article de Yohann Michel, Olivier Schmitt et Élie Tenenbaum ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 1/2024 de Politique étrangère ici.
Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 2/2023) sort le 7 juin prochain ! Au sommaire, un dossier sur la Turquie (Le conflit russo-ukrainien : une opportunité pour la Turquie ?) suivi d’un contrechamps sur la croissance chinoise (avec Xi Jiping à la tête de la Chine depuis une décennie, une économie à réinventer). Au-delà de ces articles, d’autres contributions viennent éclairer l’actualité : la question de la quête de puissance de l’Inde, entre Ukraine et G20, les fragilités structurelles en Afrique de l’Ouest, l’après-guerre en Éthiopie… Des textes riches pour mieux comprendre les enjeux à venir !
Découvrez en vidéo le détail du sommaire de ce numéro !
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2021-2022 de Politique étrangère (n° 4/2021). Morgan Paglia propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Sten Rynning, Olivier Schmitt et Amélie Theussen, War Time: Temporality and the Decline of Western Military Power (Brookings Institution Press, 2021, 334 pages).
Dans cette somme dirigée par Sten Rynning, Olivier Schmitt et Amélie Theussen, chercheurs passés par l’université du Danemark du Sud, les auteurs tentent de saisir l’impact de la « temporalité » et de ses représentations sur les modes opératoires employés par les parties combattantes, et sur l’issue des conflits. Mises bout à bout, les normes d’une époque et les représentations liées à l’emploi des technologies alimentent un paradigme « temps de guerre » que les auteurs invitent à déconstruire, pour mieux penser l’avenir.
Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez désormais « l’archive de la semaine ».
* * *
L’article « Les États et la violence » a été écrit par Jean-Pierre Colin, professeur à l’université de Reims, et publié dans le numéro 1/1978 de Politique étrangère.
Depuis l’époque déjà lointaine du Pacte général de renonciation à la guerre, depuis la fondation des Nations Unies, les États ont prétendu prohiber le recours à la menace ou à l’emploi de la force dans les relations internationales ; de même ont-ils tous en commun, détenteurs du monopole de la violence légitime, de prétendre faire respecter l’ordre public à l’intérieur de leurs frontières. Dans un monde « fini », entièrement placé — ou presque — sous des souverainetés qui se légitiment réciproquement, de telles prescriptions pourraient sembler conduire à une pacification progressive des relations humaines à l’échelle universelle, quel qu’en soit au demeurant le contenu politique, économique ou social. On sait qu’il n’en est rien. Les États restent confrontés à la violence. Elle peut s’exercer contre eux mais ils n’hésitent pas à s’en servir à l’intérieur de leurs frontières et aussi au-delà. Qu’elle trouve son origine dans la volonté d’un État constitué en tant que tel, d’un peuple aspirant à l’autodétermination ou encore d’un groupe isolé se croyant investi d’une destinée révolutionnaire ou contre-révolutionnaire, la violence prend à l’époque contemporaine des formes sans cesse renouvelées : elles ont placé les hommes politiques, les diplomates et les juristes devant des problèmes tout à fait nouveaux.
Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.