Étiquette : économie Page 28 of 36

India at the Global High Table

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Isabelle Saint-Mézard propose une analyse de l’ouvrage de Teresita Schaffer et Howard Schaffer, India at the Global High Table (Washington D.C., Brookings Institution Press, 2016, 352 pages).

India at the Global High Table

Anciens diplomates, les auteurs apportent dans ce nouvel ouvrage un éclairage particulièrement intéressant sur les pratiques diplomatiques indiennes. La première partie – assez classique – propose une analyse systémique de la politique indienne : les grands principes depuis l’indépendance, les différentes visions que les dirigeants indiens ont de la place de leur pays dans le monde, les mécanismes de la prise de décision en politique étrangère.

Cette partie rappelle que depuis l’indépendance la politique étrangère indienne se caractérise par deux grandes constantes. Elle a toujours cherché à imposer l’Inde comme puissance prédominante dans son environnement immédiat et s’est toujours attachée à tracer une voie singulière – proprement indienne – sur la scène mondiale, sous la forme du non-alignement des années 1950 aux années 1980, ou sous celle de l’autonomie stratégique depuis les années 1990. Troisième principe directeur depuis les années 1990 : faire de la croissance économique un levier de puissance.

State Capitalism – How the Return of Statism Is Transforming the World

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Joshua Kurlantzick, State Capitalism – How the Return of Statism Is Transforming the World (Oxford University Press, 2016, 296 pages).

State Capitalism

Joshua Kurlantzick, connu pour ses travaux sur le soft power chinois, étudie l’influence grandissante du capitalisme d’État depuis deux décennies. Définissant celui-ci comme toute économie dans laquelle au moins un tiers des 500 plus grosses entreprises nationales sont contrôlées directement ou indirectement par l’État, l’auteur précise d’emblée que plusieurs capitalismes d’État coexistent dans le monde. Les moins efficaces sont généralement les plus autocratiques (Algérie, Arabie Saoudite, Égypte, Iran, Ouzbékistan, Russie et Venezuela), en raison de leur incapacité chronique à innover et du comportement prédateur des élites politiques.

How South Africa Works and Must Do Better

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Victor Magnani, chercheur à l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Jeffrey Herbst et Greg Mills, How South Africa Works and Must Do Better  (Hurst & Co., 2016, 256 pages).

How South Africa Works

Au lendemain de l’apartheid, l’Afrique du Sud voulait rassurer opérateurs économiques et marchés financiers. Il fallait concilier les impératifs économiques en termes de croissance et d’emploi avec ceux de la transformation d’une société minée par des décennies de ségrégation. Les améliorations sont indéniables quant à l’accès à l’éducation, à la santé, au logement, à l’électricité et à l’eau courante. Mais plus de 20 ans après les premières élections libres et démocratiques, l’économie sud-africaine paraît vulnérable et les réalisations sont clairement en deçà des attentes, notamment concernant les inégalités et l’emploi. Le taux de chômage officiel s’élève à plus de 25 % et concerne principalement les jeunes et les populations noires : immense défi que les autorités n’ont su résoudre à ce jour.

The Economy of Dubai

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage d’Abdulrazak Al Faris et Raimundo Soto, The Economy of Dubai  (Oxford University Press, 2016, 368  pages).

blog_economy-dubai

Ce livre d’économistes travaillant majoritairement au Dubai Economic Council est une étude exhaustive de l’économie de Dubaï, l’une des sept entités constitutives des Émirats arabes unis.

Le premier chapitre rappelle comment, à partir des années 1980, la manne pétrolière a permis à Dubaï de diversifier son économie, en devenant une place financière régionale majeure et en créant des zones franches pour les sociétés étrangères, la plus célèbre et ancienne étant la Jebel Ali Free Zone. Sur la période 1980-2011, la croissance annuelle du PIB a été en moyenne de 6,5 %, taux cependant inférieur à celui de Singapour et de Hong Kong (deux territoires qui font figure de modèles), en partie à cause de la faible productivité de l’émirat et de sa vulnérabilité aux chocs externes.

Page 28 of 36

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén