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Le soleil ne se lève plus à l’est

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2019). Frédéric Charillon propose une analyse de l’ouvrage de l’ancien ambassadeur Bernard Bajolet, Le soleil ne se lève plus à l’est. Mémoires d’Orient d’un ambassadeur peu diplomate (Plon, 2018, 464 pages).

Ambassadeur en Jordanie (1994-1998), en Bosnie-Herzégovine (1999-2003), en Irak (2004-2006), en Algérie (2006-2008), en Afghanistan (2011-2013), coordonnateur national du renseignement, directeur de la DGSE… : sans avoir occupé les postes dits « consacrés » (Washington, New York, Moscou, Bruxelles…), mais parce qu’il a assumé les plus délicats dans des périodes pour le moins difficiles, Bernard Bajolet compte parmi les grands de la Carrière.

Diplomatie française

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2019). Charles Thépaut propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Maurice Vaïsse, Diplomatie française. Outils et acteurs depuis 1980 (Odile Jacob, 2018, 496 pages).

À l’heure où l’actualité internationale est rythmée par les tweets, et où les institutions font l’objet d’une défiance considérable, se plonger dans la mécanique de l’une des plus classiques d’entre elles, la diplomatie, n’est pas un exercice évident. Des travaux journalistiques inégaux se prêtent régulièrement à l’exercice mais un examen plus approfondi semble indispensable.

Prévenir la violence djihadiste

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2019). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Romain Sèze, Prévenir la violence djihadiste. Les paradoxes d’un modèle sécuritaire (Seuil, 2019, 228 pages).

Romain Sèze est sociologue à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), établissement public administratif placé sous l’autorité du Premier ministre qui entretient des liens étroits avec les ministères de l’Intérieur et de la Justice. Compte tenu de ce positionnement, on pourrait s’attendre à ce que ce chercheur présente sous un jour positif les politiques publiques visant à prévenir la radicalisation et lutter contre le terrorisme. Or il se montre critique, évoquant « le caractère confus, parfois contradictoire et souvent déroutant de cet ensemble d’actions regroupées sous l’expression de “lutte contre la radicalisation” », vilipendant une « logique de bricolage » et pointant du doigt le risque de « faire objectivement le jeu de la propagande djihadiste ».

Partisans et centurions. Une histoire de la guerre irrégulière au XXe siècle

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2019). Rémy Hémez,  propose une analyse de l’ouvrage d’Élie Tenenbaum, chercheur et coordonnateur du Laboratoire de Recherche sur la Défense (LRD) à l’Ifri, Partisans et centurions. Une histoire de la guerre irrégulière au XXe siècle (Perrin, 2018, 528 pages). Cet ouvrage a été récompensé par le prix Émile Perreau-Saussine en mai 2019.

En publiant une version remaniée de sa thèse de doctorat, Élie Tenenbaum, coordonnateur du Laboratoire de Recherche sur la Défense (LRD) de l’Ifri, nous plonge dans une passionnante histoire de la guerre irrégulière. Il définit cette forme de guerre comme prenant le contre-pied de la modernité occidentale : « Là où la guerre régulière met en avant la puissance de feu et les formations linéaires, la guerre irrégulière lui préfère la mobilité, le combat de tirailleurs et la guérilla » ; elle mêle combattants et non-combattants, ne respecte pas un ordre international fondé sur les États, et ses partisans ont une motivation politique qui les distingue des soldats.

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