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La France face au génocide des Tutsi

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2024 de Politique étrangère (n° 1/2024). Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Vincent Duclert, La France face au génocide des Tutsi (Tallandier, 2024, 640 pages).

Trente ans après, la lecture de ce livre s’impose. Vincent Duclert fait le point sur l’état des savoirs accumulés à la fois par la Commission d’enquête parlementaire, par la Commission de recherche sur la France, le Rwanda et le génocide des Tutsi qu’il a présidée, et par les recherches complémentaires menées depuis la remise du rapport de cette dernière.

Ces pages retracent le plus exactement possible l’écheveau des événements qui ont conduit au génocide de 1994, pour en arriver à un jugement sur la position française de cette décennie : Paris a refusé de voir venir l’événement, a refusé de le constater, a refusé d’intervenir centralement contre le dernier génocide du siècle. Mais dire : Paris, c’est ne rien dire.

War and Genocide in South Sudan

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Anne-Laure Mahé propose une analyse de l’ouvrage de Clémence Pinaud, War and Genocide in South Sudan (Cornell University Press, 2021, 330 pages).

Ce livre jette un éclairage nouveau sur la guerre civile qui éclate en 2013 au Soudan du Sud et le régime mis en place par le Sudanese People’s Liberation Army/Movement (SPLA), le mouvement rebelle qui signe l’accord de paix avec le gouvernement de Khartoum en 2005 au terme de vingt-deux ans de guerre et prend la tête du nouvel État lors de l’indépendance de 2011. L’auteur interroge les lectures conventionnelles du conflit à travers trois choix théoriques.

Le Tribunal pour l’ex-Yougoslavie

Suite à la condamnation à perpétuité de Ratko Mladic par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) pour le génocide de Srebrenica, mais aussi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, nous vous invitons à relire le dossier du numéro d’hiver 2015-2016 de Politique étrangère« Justice pénale internationale : un bilan », et notamment l’article de Jean-Arnault Dérens, « Le Tribunal pour l’ex-Yougoslavie : une faillite annoncée ? ».

« La création du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), en 1993, devait marquer le début d’une nouvelle ère du droit international. Loin des « tribunaux des vainqueurs » formés après les conflits, il s’agissait de créer une juridiction neutre et impartiale, pouvant dire le droit alors que la guerre se poursuivait encore. Telle fut du moins le « récit des origines » que le Tribunal tenta d’imposer alors que, dans la décennie suivante, il faisait figure d’instrument central des processus de démocratisation et de stabilisation des Balkans d’après-guerre. Le TPIY tirait même gloire d’avoir été la première juridiction internationale ayant mis en accusation un chef d’État en exercice – en l’occurrence Slobodan Milosevic, inculpé le 22 mai 1999.

Violences de guerre, violences de masse

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Yaël Hirsch propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Jean Guilaine et Jacques Sémelin, Violences de guerre, violences de masse. Une approche historique (La Découverte/Inrap, 2016, 400 pages).

Violences de guerre

Cet ouvrage regroupe 22 communications au colloque international « Archéologie de la violence. Violence de guerre, violence de masse » organisé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et le musée du Louvre-Lens en 2014, et éclaire les enjeux d’un renouvellement de la discipline archéologique. En fouillant vestiges et ossements, en reconstituant des scènes de mort, elle « dénonce les maquillages, les outrances et les perversions » de l’histoire contemporaine.

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