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Japan, South Korea, and the United States Nuclear Umbrella

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Terence Roehrig, Japan, South Korea, and the United States Nuclear Umbrella: Deterrence after the Cold War (Columbia University Press, 2017, 272 pages).

L’accélération des progrès de la Corée du Nord dans les domaines nucléaire (sixième essai en septembre 2017) et balistique (84 essais entre 2014 et 2017 dont, fin 2017, des missiles inter­continentaux), a remis sur le devant de la scène le débat sur la dissuasion nucléaire en Asie du Nord-Est, et plus particulièrement en Corée du Sud et au Japon. Le livre de Terence Roehrig s’inscrit dans ce contexte, et s’impose comme une synthèse complète et utile.

La guerre froide. Eisenhower et Khrouchtchev vis-à-vis

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez désormais « l’archive de la semaine ».

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L’article « La guerre froide. Eisenhower et Khrouchtchev vis-à-vis » a été écrit sous pseudonyme et publié dans le numéro 1/1959 de Politique étrangère.

Tant que dure la guerre froide, c’est dans le secteur de la technique et dans celui de l’économie que mesurent leurs forces les États-Unis groupant le monde libre et l’Union Soviétique enrégimentant les états satellites. Essayons de suivre les vicissitudes de cette rivalité.

How NATO Adapts: Strategy and Organization in the Atlantic Alliance since 1950

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2017). Jean-Yves Haine propose une analyse de l’ouvrage de Seth A. Johnston, How NATO Adapts: Strategy and Organization in the Atlantic Alliance since 1950 (Johns Hopkins University Press, 2016, 272 p.).

L’ouvrage de Seth Johnston se focalise sur la dimension institutionnelle de l’Alliance atlantique. Son hypothèse initiale, basée sur la théorie institutionnelle, et en particulier sa version dite historique de Peter Hall, estime que ces institutions ont joué un rôle important dans l’évolution et l’adaptation de l’Alliance. Même s’il n’est pas question d’ignorer le poids des intérêts nationaux, la force de la Realpolitik ou les nécessités imposées par les menaces stratégiques.

Le système mondial : réalité et crise

Découvrez cette semaine un autre texte marquant de la revue Politique étrangère, reflet de l’exposé présenté lors du colloque franco-iranien du 4 et 5 juillet 1978 au Centre d’études de Politique étrangère : Marcel Merle, « Le système mondial : réalité et crise », publié dans le numéro d’hiver 1978 (n°5/1978).

5_1978

Marcel Merle (1923-2003) a été un des pionniers de l’étude des relations internationales en France.  Agrégé de droit public en 1950, il s’engage dans une carrière universitaire. Il a notamment été directeur de l’Institut d’études politiques de Bordeaux et professeur à l’Université Paris 1. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de référence dont Sociologie des relations internationales (1974) et La Politique étrangère (1984).

« Ce bref exposé introductif n’a pas d’autre objet que de planter le décor qui doit servir de toile de fond à nos débats. Il ne prétend nullement présenter un tableau exhaustif ni, surtout, définitif de la situation mondiale. Mais il permettra peut-être, par les réactions qu’il provoquera, de dégager le minimum d’accord nécessaire à l’interprétation correcte des problèmes locaux ou régionaux qui intéressent plus directement les participants au Colloque.

Les réactions à prévoir sont d’autant plus normales que le point de vue présenté en guise d’introduction sera forcément empreint de subjectivité. Contrairement à une opinion assez répandue, le point de vue de Sirius n’existe pas. Existerait-il, qu’il serait d’ailleurs partiel et falsifié puisqu’il ne pourrait prendre en compte ce qui se passe du côté de la « face cachée de la terre ». Tout observateur est situé, topographiquement, politiquement et idéologiquement, quels que soient ses efforts en vue d’atteindre à l’objectivité. Le seul point commun entre tous les participants réside dans la simultanéité des points de vue. Mais la coïncidence dans le temps ne suffira certainement pas à abolir la diversité des appréciations. Cette diversité constituant une richesse, il importe que les propos émis au début du Colloque ne soient pas traités comme des conclusions mais comme des propositions à débattre.

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