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Le rapprochement irano-irakien et ses conséquences

La rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Mohammad-Reza Djalili, intitulé « Le rapprochement irano-irakien et ses conséquences », et publié dans le numéro 3/1975 de Politique étrangère.

Introduction

L’accord de réconciliation signé le 6 mars 1975 par le Souverain iranien et le Vice-Président irakien M. Saddam Hussein, à l’issue du premier « sommet » de l’OPEP à Alger, allait mettre fin aux différends qui opposaient les deux pays voisins depuis plus de cinq ans de façon permanente, mais qui ont une origine beaucoup plus ancienne, et déclencher le processus de normalisation rapide des relations irano-irakiennes. Conclu sous l’égide du Président Houari Boumédiène, cet accord est le résultat d’un effort de médiation des pays arabes et des rencontres successives des représentants des deux pays durant ces derniers mois.

Après le 11 Septembre : les États-Unis et le Grand Moyen-Orient

Le 11 Septembre 2001 le terrorisme frappait l’Amérique.

Redécouvrez le dossier publié par Politique étrangère (n° 3/2011), « Après le 11 Septembre : les États-Unis et le Grand Moyen-Orient », 10 ans après cet attentat terroriste à l’ampleur inédite.

« Dix ans après, pourquoi revenir sur un 11 septembre qui n’a cessé de faire parler ? Parce que, volens nolens, la date représente bien un seuil. Un seuil dans la découverte d’un monde nouveau né de l’après-guerre froide, mais demeuré, dans la dernière décennie du XXe siècle, une sorte de brouillon quelque peu mystérieux. Un seuil dans l’utilisation symbolique de la violence contre la puissance – le « génie » terroriste est là : non dans la frappe elle-même, somme toute assez élémentaire quant à sa manœuvre, mais dans le choix de la cible : les Twin Towers, image de la modernité, de la richesse et de l’arrogance du fort. Un seuil aussi dans l’évolution de la société internationale : la violente mise en cause de la force américaine s’est accompagnée ces dix dernières années de l’affirmation progressive de pays qui seront demain les puissances « émergées », lesquelles, au sens le plus précis de l’expression, bouleverseront l’ordre du monde.

Profession diplomate

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2019). Denis Bauchard propose une analyse de l’ouvrage d’Yves Aubin de la Messuzière, Profession diplomate. Un ambassadeur dans la tourmente (Plon, 2019, 400 pages).

Le livre d’Yves Aubin de la Messuzière est tout d’abord un témoignage lucide, et de l’intérieur, sur la diplomatie française dans une zone qui concentre des enjeux majeurs, celle qui de Rabat à Téhéran constitue l’épicentre des turbulences qui affectent la sécurité de la France et de l’Europe depuis plus de quarante ans. L’auteur y a fait l’essentiel de sa carrière, en poste, de la Jordanie à la Tunisie en passant par l’Irak, ou à la tête de la direction du Quai d’Orsay qui couvre la région Afrique du Nord-Moyen-Orient. Mais il s’agit également d’un témoignage sur la façon dont un ambassadeur, parfait connaisseur du monde arabe, conçoit et exerce, dans des conditions souvent difficiles, sa « profession », car comme il l’écrit, « c’est un métier qui exige les qualités d’un professionnel ». Il consacre d’ailleurs un chapitre à des réflexions très pertinentes sur le rôle des ambassadeurs, trop souvent affecté de clichés tenaces.

Irak, Libye, Soudan : efficacité des sanctions ?

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Irak, Libye, Soudan : efficacité des sanctions ? » a été écrit par Tim Niblock, à l’époque directeur de l’Institut d’études arabes et islamiques à l’université d’Exeter, dans le numéro 1/2000 de Politique étrangère.

Les années 90 ont été marquées par la tendance accrue des principales puissances occidentales à intervenir plus activement que par le passé dans les affaires des autres États. Cette tendance s’est concrétisée à différents niveaux : engagement militaire (avec notamment un très lourd déploiement dans le Golfe au cours des dernières années), pressions en vue de la libéralisation des économies exercées principalement à travers ou conjointement avec le Fonds monétaire international (FMI), soutien actif aux groupes se réclamant des droits de l’homme et œuvrant pour la démocratisation de leur pays et, enfin, imposition de sanctions économiques (aussi bien unilatéralement que dans le cadre des Nations unies).

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