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The Caliphate at War

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Stéphane Mantoux propose une analyse de l’ouvrage de Ahmed S. Hashim, The Caliphate at War: The Ideological, Organisational and Military Innovations of Islamic State (Hurst, 2018, 392 pages).

Ahmed Hashim est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’insurrection et la contre-insurrection en Irak (2006, 2009), et d’un livre consacré aux Tigres tamouls au Sri Lanka (2013).

Dans The Caliphate at War, initialement paru en 2017, il entend expliquer ce qu’a été l’État islamique (EI) depuis ses origines en 2003 jusqu’au milieu de l’année 2017, moment où la phase territoriale de l’organisation commence à s’achever. L’approche est
« holistique » : l’auteur veut décrire l’EI en tant que système et secondairement déceler les facteurs qui ont conduit à son émergence.

La politique des pétroles dans le Proche-Orient

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez désormais « l’archive de la semaine ».

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L’article « La politique des pétroles dans le Proche-Orient » a été écrit par Albert de Boucheman, détaché militaire pour le compte de l’Institut français d’études arabes de Damas de 1934 à 1936, et publié dans le numéro 4/1937 de Politique étrangère.

Le Proche-Orient produit environ 13millions de tonnes de pétrole, moins de 6 % de la production du globe. Ce chiffre paraît insignifiant, mais les gisements sont neufs et la prospection, principalement depuis 1932, s’est abattue sur ces contrées avec une violence extraordinaire. Les espoirs sont tels que l’Asie antérieure a été qualifiée de « centre stratégique mondial des pétroles ». A ce titre, elle mérite donc d’être étudiée.

Faire cette étude d’un point de vue d’économiste demanderait d’être spécialiste — ce qui n’est pas du tout le cas — ; mais le mot « stratégique », qui figure dans la formule ci-dessus, peut servir, à lui seul, et sans qu’il soit question de pétrole, à caractériser l’Arabie et les pays avoisinants, seuil entre l’Europe méditerranéenne d’une part, les Indes et l’Extrême-Orient de l’autre. Il semble donc que la question des pétroles du Proche-Orient puisse être envisagée également d’un point de vue politique. Point de vue double : impérial, si l’on considère que la rivalité anglo-américaine pour la conquête du naphte met les deux adversaires aux prises sur une section capitale de la route des Indes ; local — mais tout aussi important — si l’on prévoit les conséquences du développement industriel subit pour un monde qui, jusqu’à nos jours, n’a connu que la vie patriarcale.

PE 1/2018 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (1/2018) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet aux États, qui, avec la mondialisation, voient leurs frontières et leurs souverainetés s’affaiblir. Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? C’est la réponse que tente d’apporter ce premier dossier de l’année 2018. Parallèlement, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, en particulier sur la crise en Catalogne, le devenir de l’Égypte du général Sissi ou encore  l’impasse dans laquelle semble être le Venezuela.

Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? Le débat sur « la fin des États » a pu le laisser croire ; mais on assisterait plutôt à une prolifération des « désirs d’États », divers et contradictoires. Politique étrangère s’interroge sur le rôle et le destin de ces États, si différents selon leurs histoires et leurs environnements.

États à reconstruire (Syrie, Irak), chancelants mais résistants (Liban), contestés de l’intérieur (Royaume-Uni, Espagne), menacés de naufrage (Égypte, Venezuela), ou États forts (la Chine de Xi Jinping et ses stratégies de plus en plus visibles et globales) : tous forment, en réalité, la seule structure pérenne de la scène internationale.

En un temps où le multilatéralisme semble contesté, voire méprisé par le plus grand d’entre eux, les États-Unis, on doit s’interroger sur ce qui est commun à tous ces États, sur ce qui les différencie, pour imaginer ce que pourrait être leur société de demain.

Guardians of the Arab State

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Stéphane Valter propose une analyse de l’ouvrage de Florence Gaub, Guardians of the Arab State: When Militaries Intervene in Politics, from Iraq to Mauritania (Hurst, 2017, 272 pages).

Voici un ouvrage fort intéressant, même si ce n’est pas le premier travail sur la question, et que plusieurs points n’y sont guère traités, alors que les répétitions sont nombreuses. Son plan est discutable : des questions générales, concernant toutes les armées arabes, sont abordées, puis reprises plus loin au gré des sections traitant des cas d’espèce (les armées par pays), ce qui génère des redites, seraient-elles utiles.

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