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Irak, Libye, Soudan : efficacité des sanctions ?

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

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L’article « Irak, Libye, Soudan : efficacité des sanctions ? » a été écrit par Tim Niblock, à l’époque directeur de l’Institut d’études arabes et islamiques à l’université d’Exeter, dans le numéro 1/2000 de Politique étrangère.

Les années 90 ont été marquées par la tendance accrue des principales puissances occidentales à intervenir plus activement que par le passé dans les affaires des autres États. Cette tendance s’est concrétisée à différents niveaux : engagement militaire (avec notamment un très lourd déploiement dans le Golfe au cours des dernières années), pressions en vue de la libéralisation des économies exercées principalement à travers ou conjointement avec le Fonds monétaire international (FMI), soutien actif aux groupes se réclamant des droits de l’homme et œuvrant pour la démocratisation de leur pays et, enfin, imposition de sanctions économiques (aussi bien unilatéralement que dans le cadre des Nations unies).

The Caliphate at War

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Stéphane Mantoux propose une analyse de l’ouvrage de Ahmed S. Hashim, The Caliphate at War: The Ideological, Organisational and Military Innovations of Islamic State (Hurst, 2018, 392 pages).

Ahmed Hashim est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’insurrection et la contre-insurrection en Irak (2006, 2009), et d’un livre consacré aux Tigres tamouls au Sri Lanka (2013).

Dans The Caliphate at War, initialement paru en 2017, il entend expliquer ce qu’a été l’État islamique (EI) depuis ses origines en 2003 jusqu’au milieu de l’année 2017, moment où la phase territoriale de l’organisation commence à s’achever. L’approche est
« holistique » : l’auteur veut décrire l’EI en tant que système et secondairement déceler les facteurs qui ont conduit à son émergence.

La politique des pétroles dans le Proche-Orient

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L’article « La politique des pétroles dans le Proche-Orient » a été écrit par Albert de Boucheman, détaché militaire pour le compte de l’Institut français d’études arabes de Damas de 1934 à 1936, et publié dans le numéro 4/1937 de Politique étrangère.

Le Proche-Orient produit environ 13millions de tonnes de pétrole, moins de 6 % de la production du globe. Ce chiffre paraît insignifiant, mais les gisements sont neufs et la prospection, principalement depuis 1932, s’est abattue sur ces contrées avec une violence extraordinaire. Les espoirs sont tels que l’Asie antérieure a été qualifiée de « centre stratégique mondial des pétroles ». A ce titre, elle mérite donc d’être étudiée.

Faire cette étude d’un point de vue d’économiste demanderait d’être spécialiste — ce qui n’est pas du tout le cas — ; mais le mot « stratégique », qui figure dans la formule ci-dessus, peut servir, à lui seul, et sans qu’il soit question de pétrole, à caractériser l’Arabie et les pays avoisinants, seuil entre l’Europe méditerranéenne d’une part, les Indes et l’Extrême-Orient de l’autre. Il semble donc que la question des pétroles du Proche-Orient puisse être envisagée également d’un point de vue politique. Point de vue double : impérial, si l’on considère que la rivalité anglo-américaine pour la conquête du naphte met les deux adversaires aux prises sur une section capitale de la route des Indes ; local — mais tout aussi important — si l’on prévoit les conséquences du développement industriel subit pour un monde qui, jusqu’à nos jours, n’a connu que la vie patriarcale.

PE 1/2018 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (1/2018) vient de paraître ! Il consacre un dossier complet aux États, qui, avec la mondialisation, voient leurs frontières et leurs souverainetés s’affaiblir. Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? C’est la réponse que tente d’apporter ce premier dossier de l’année 2018. Parallèlement, de nombreux articles viennent éclairer l’actualité, en particulier sur la crise en Catalogne, le devenir de l’Égypte du général Sissi ou encore  l’impasse dans laquelle semble être le Venezuela.

Les États seraient-ils désormais marginaux sur la scène du monde ? Le débat sur « la fin des États » a pu le laisser croire ; mais on assisterait plutôt à une prolifération des « désirs d’États », divers et contradictoires. Politique étrangère s’interroge sur le rôle et le destin de ces États, si différents selon leurs histoires et leurs environnements.

États à reconstruire (Syrie, Irak), chancelants mais résistants (Liban), contestés de l’intérieur (Royaume-Uni, Espagne), menacés de naufrage (Égypte, Venezuela), ou États forts (la Chine de Xi Jinping et ses stratégies de plus en plus visibles et globales) : tous forment, en réalité, la seule structure pérenne de la scène internationale.

En un temps où le multilatéralisme semble contesté, voire méprisé par le plus grand d’entre eux, les États-Unis, on doit s’interroger sur ce qui est commun à tous ces États, sur ce qui les différencie, pour imaginer ce que pourrait être leur société de demain.

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