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Meritocracy, Growth, and Lessons from Italy’s Economic Decline

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2023 de Politique étrangère (n° 3/2023). Stefano Ugolini propose une analyse de l’ouvrage de Lorenzo Codogno et Giampaolo Galli, Meritocracy, Growth, and Lessons from Italy’s Economic Decline (Oxford University Press, 2022, 272 pages).

La monographie de Lorenzo Codogno et Giampaolo Galli défend une thèse claire et simple : l’Italie serait une illustration emblématique de l’impact négatif du manque de méritocratie sur le développement économique. Les auteurs présentent beaucoup de données comparatives transversales sur plusieurs aspects de l’économie italienne : la confiance dans les institutions, la corruption, l’éducation, les inégalités, l’ouverture des marchés, l’évasion fiscale, la gouvernance des entreprises, etc. Après avoir établi que l’Italie est un pays où la méritocratie n’est décidément pas très populaire, ils en concluent rapidement, en s’inspirant directement de la littérature américaine sur la relation entre qualité des institutions et croissance économique, que là est bien le facteur explicatif du déclin italien.

The Political Economy of Italy’s Decline

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°3/2018). Giuseppe Bianco propose une analyse de l’ouvrage de Andrea Lorenzo Capussela, The Political Economy of Italy’s Decline (Oxford University Press, 2018, 304 pages).

Andrea Lorenzo Capussela, juriste bénéficiant d’une forte expérience dans l’administration internationale du Kosovo, livre ici une analyse qui mêle science politique, économie et droit en vue d’éclaircir la question du déclin italien. L’auteur constate d’abord la faiblesse du taux de croissance et de productivité, l’augmentation de la pauvreté et la menace que la dette italienne fait planer sur la stabilité de l’Union européenne. Il formule ensuite une hypothèse explicative, élabore un cadre conceptuel et développe une argumentation couvrant l’histoire du pays de 1861 à nos jours.

Comprendre le « phénomène Salvini »

Le 25 septembre dernier, Paul Sugy, journaliste au Figaro, a interviewé Christophe Bouillaud, auteur de l’article « Des néo-nationalistes au pouvoir à Rome ? », publié dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n° 3/2018). Découvrez ici son interview, dans laquelle il revient sur l’improbable alliance entre le M5S et la Ligue, sur fond d’aspiration populaire au dégagisme eurosceptique.

Dans un article de la revue «Politique étrangère» de l’IFRI, vous écrivez que le seul lien entre la Ligue du Nord et le M5S est qu’ils sont qualifiés de «populistes». Mais ce mot a-t-il encore un sens, en Italie?

Christophe BOUILLAUD – Tout dépend évidemment de ce que l’on met sous cette étiquette, généralement infamante, de « populiste ». En Italie, c’est depuis le début des années 1990 que toutes les forces politiques émergentes sans exception sont qualifiées par celles qui sont déjà en place et par leurs soutiens dans les lieux de savoir et les médias de
« populistes ». Être populiste, c’est avoir du succès électoral quand vous semblez venir de nulle part. Cela a été dit en son temps de la Ligue du Nord d’Umberto Bossi, mais bien sûr aussi de Forza Italia (FI) de Silvio Berlusconi, ou même d’un petit parti de centre-gauche, la Rete, mené à l’assaut de la Démocratie-Chrétienne (DC) par l’ancien maire de Palerme en dissidence avec cette dernière, Leoluca Orlando.

Un populisme à l’italienne ?

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Laurent Marchand, journaliste chez Ouest France, propose une analyse de l’ouvrage de Jérémy Dousson, Un populisme à l’italienne ? Comprendre le Mouvement 5 étoiles (Les Petits Matins, 2018, 208 pages).

C’est le grand vainqueur des élections du 4 mars 2018. Un Italien sur trois a voté pour le logo aux cinq étoiles. Et pourtant, ce mouvement, né en 2009, est largement méconnu hors d’Italie.

Avec quelques rappels utiles aux non-initiés des arcanes de la politique italienne, Jérémy Dousson revient sur la genèse de ce mouvement qui avait déjà conquis huit millions d’électeurs en 2013, avec son cri primordial de 2007, le « Vaffanculo Day », ses parentés initiales avec la gauche, sa radicalité antisystème, son agenda « progressiste sur le plan social » et « hétérodoxe sur le plan économique ».

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