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[CITATION] Les premiers pas du président Biden au Moyen-Orient

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Le Prophète et la Pandémie

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Frédéric Charillon propose une analyse du nouvel ouvrage de Gilles Kepel, Le Prophète et la Pandémie. Du Moyen-Orient au jihadisme d’atmosphère (Gallimard, 2021, 336 pages).

L’année 2020 a bouleversé le Moyen-Orient, le Golfe et la Méditerranée, plus sans doute qu’aucun épisode depuis longtemps. La combinaison de la pandémie de Covid-19, de l’effondrement des prix du pétrole et du gaz et de la marche forcée d’un Donald Trump en fin de mandat pour imposer les accords dits d’Abraham (normalisation des relations de plusieurs États arabes – Émirats, Bahreïn, Soudan, Maroc – avec Israël) a changé la donne. C’est la chronique analytique de ce moment clé, et de ses répercussions possibles pour la France et l’Europe, que nous livre Gilles Kepel. On y retrouve sa patte, son expérience et son style, toujours friand de vocabulaire recherché : le nord devient généralement le septentrion, et le centre, le mitan. Comme dans ses livres antérieurs, les « nervis » et autres « affidés » – ceux qui servent des puissances ou des chefs de guerre – répondent présents. Comme quoi, les sciences sociales peuvent élargir leur vocabulaire au-delà de « agent », « structure », « construction » ou « performatif ».

Interview : 3 questions à Pierre Melandri

Auteur de l’article « Americans First : la géopolitique de l’administration Biden » paru dans le numéro d’automne de Politique étrangère  (n° 3/2021)Pierre Melandri, historien et ancien professeur des universités à Sciences Po, répond à trois questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.

1) En quoi le message « Americans First » de Biden est-il différent du slogan « America First » de Trump ?

La différence reste subtile parce que, depuis les années Obama, les forces profondes pesant sur la politique étrangère des États-Unis demeurent les mêmes : d’abord, la lassitude des Américains face aux « guerres sans fin » ; ensuite, l’inquiétude croissante face à la montée de la Chine en puissance ; enfin et surtout, la volonté d’une large partie de la population de voir le pays arrêter de consacrer des ressources démesurées à la préservation d’un ordre international ne servant, à ses yeux, qu’un groupe étroit d’intérêts.

Mais si Obama s’est contenté d’adapter la politique étrangère américaine à ces nouvelles réalités, Trump a choisi de remettre radicalement en cause les trois piliers sur lesquels depuis 1947-1949 elle avait reposé : une ouverture internationale des marchés qui, selon lui, avait nui aux entreprises américaines et à leurs salariés ; un système multilatéral d’alliances qui, à l’écouter, avait permis aux partenaires des États-Unis d’exploiter sans vergogne ces derniers ; un attachement, au moins rhétorique, aux valeurs démocratiques auquel il reprochait d’avoir lié les mains de l’Amérique.

Le PE n° 3/2021 en vidéo !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 3/2021) a fait sa rentrée cette semaine ! Il consacre un dossier spécial à la relation Europe/États-Unis, et un Contrechamps sur le climat vs. les enjeux de la sphère économique.  Et comme à chaque nouveau numéro, de nombreux autres articles viennent éclairer l’actualité : la politique étrangère allemande et la fin du mandat d’Angela Merkel, la guerre contre le terrorisme, la position de l’administration Biden au Moyen-Orient, la Géorgie et son occupation

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