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[Citation] « La politique étrangère de la France : un cap pour les trente prochaines années », Thierry de Montbrial

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Bonus : découvrez en exclusivité l’interview vidéo donnée par Thierry de Montbrial dans le Figaro Live le 8 décembre dernier ici.

PE n° 4/2021 en librairie !

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 4/2021) vient de sortir ! Ce numéro spécial aborde la question : « Politique étrangère : la France à un tournant ? ». Trois dossiers – la stratégie française à horizon 2030, l’Europe et les sorties de crises, le Sahel – permettent d’y apporter des réponses. Enfin, deux autres articles viennent éclairer l’actualité : l’Afghanistan et les talibans, la tentation autocratique de la Pologne

Face à un monde dont les fondamentaux se redéfinissent, la politique étrangère de la France est elle-même en question. Dans quelles géographies faut-il affirmer sa présence ? À quels défis majeurs faut-il répondre pour survivre dans le monde de demain ? Quel rapport à ce monde redessiner quand se ferment, sur le naufrage afghan, trente années d’interventions extérieures occidentales ?

L’option européenne est une priorité pour tout raisonnement de politique étrangère français. Mais pour quelle Europe ? La crise du Covid nous lègue-t-elle une Union « fédéralisée », ou confirme-t-elle la résilience des égoïsmes nationaux ? L’Union européenne est-elle décidée à se donner les moyens – en particulier budgétaires – de réussir sa transition numérique et environnementale ? Et décidera-t-elle de s’affirmer enfin au service de sa propre sécurité ?

Americans First : la géopolitique de l’administration Biden

La rédaction a le plaisir de vous offrir à lire ce second article de Pierre Melandri, « Americans First : la géopolitique de l’administration Biden », publié dans le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 3/2021), disponible depuis le 7 septembre.

Il est encore difficile de cerner la géopolitique de l’administration Biden. Pour autant, il n’est pas impossible d’en repérer les grandes lignes, qui transparaissent tant dans l’Interim National Security Strategic Guidance (INSSG) que dans les discours, conférences de presse, communiqués et initiatives de ses responsables.

Il s’agit tout d’abord que les États-Unis retrouvent un leadership contesté. Pour cela, il faut réinventer les conditions qui, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, ont permis aux États-Unis d’ouvrir un « siècle américain » qui fait aujourd’hui figure de souvenir lointain. Sur le plan intérieur, l’Amérique conjuguait alors dynamisme de l’entreprise privée et régulation étatique, les classes moyennes y étaient au cœur de la société et le consensus politique entre les deux partis très large. À l’extérieur, le pays venait de rejeter la voie de l’America First pour se convertir à l’idée que son épanouissement intérieur dépendait de sa capacité à imposer un ordre international libéral. Entre la Seconde Guerre mondiale et 1949, les États-Unis se sont assuré un ascendant perçu comme naturel et largement consensuel – un leadership – sur un système à trois piliers : un marché international ouvert, permettant aux firmes américaines de jouer de leur compétitivité et aux classes moyennes de prospérer ; un système de coopération multilatérale étayé par des alliances permettant de partager la charge de la protection stratégique de ce marché et une croisade idéologique permettant de légitimer les interventions militaires nécessaires et de justifier, aux yeux du pays, le coût de cette nouvelle politique étrangère.

[CITATION] La Turquie : une puissance émergente qui n’a pas les moyens de ses ambitions

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