
Lisez l’article de Pierre Bühler et Frédéric Charillon ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 2/2022 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage de Samuel Woolley, The Reality Game: How the Next Wave of Technology Will Break the Truth (PublicAffairs, 2020, 272 pages).
Les études sur la propagande et la désinformation sont traversées de nombreux chausse-trappes et néologismes. Dans The Reality Game, il n’est pas question de fake news ; pour l’auteur, l’expression, ultra-malléable, serait devenue un outil de diffusion massive des fausses informations elles-mêmes. Dans la foulée de travaux récents, Samuel Woolley, à la fois universitaire et think tanker, privilégie le terme de computational propaganda, qu’il estime refléter plus fidèlement les mutations technologiques en cours. Celle-ci consiste en la combinaison des usages des réseaux sociaux, des métadonnées (big data) et d’algorithmes d’Intelligence artificielle (IA) dans l’objectif de manipuler l’opinion publique.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Nicolas Hénin propose une analyse de l’ouvrage de Gilles Ferragu, Otages, une histoire. De l’Antiquité à nos jours (Gallimard, 2020, 544 pages).
À l’origine, les otages étaient donnés ou échangés comme garants de la parole du souverain et étaient par conséquent des garants de la paix. L’otage originel n’est ainsi pas tant le produit d’une capture qu’un gage confié par une partie à une autre pour sceller un accord.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Frédéric Charillon, enseignant en science politique à l’Université de Clermont-Auvergne, propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Paul Baines, Nicolas O’Shaughnessy et Nancy Snow, The SAGE Handbook of Propaganda (Sage Publishing, 2019, 656 pages).
En ces temps de fake news, revenir sur le concept de propagande n’est pas inutile. C’est ce que font très opportunément et de façon complète Nancy Snow, auteur de nombreux ouvrages de référence sur la diplomatie publique et grand connaisseur du Japon, et ses collègues, spécialistes de marketing et de communication. Comme l’exige la loi de ce genre universitaire (un genre de plus en plus souvent voué à être consulté en ligne), la somme qui nous est présentée est volumineuse. Mais à juste titre.
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