Étiquette : propagande Page 1 of 3

La Guerre de l’information

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2024 de Politique étrangère (n° 1/2024). Denis Teyssou propose une analyse de l’ouvrage de David Colon, La Guerre de l’information. Les États à la conquête de nos esprits (Tallandier, 2023, 480 pages).

Avec La Guerre de l’information, « menace mortelle pour nos démocraties », l’historien David Colon publie son quatrième ouvrage sur les manipulations de l’information. Pour l’auteur, cette guerre larvée au sein de l’espace public informationnel est la caractéristique des conflits hybrides, où la désinformation, la propagande et les ingérences étrangères sur les réseaux sont devenues des armes à part entière. Avec en ligne de mire la volonté de déstabiliser l’adversaire et d’influencer les opinions publiques.

[CITATION] Influence et nuisance dans les relations internationales

Lisez l’article de Pierre Bühler et Frédéric Charillon ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 2/2022 de Politique étrangère ici.

The Reality Game

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Julien Nocetti propose une analyse de l’ouvrage de Samuel Woolley, The Reality Game: How the Next Wave of Technology Will Break the Truth (PublicAffairs, 2020, 272 pages).

Les études sur la propagande et la désinformation sont traversées de nombreux chausse-trappes et néologismes. Dans The Reality Game, il n’est pas question de fake news ; pour l’auteur, l’expression, ultra-malléable, serait devenue un outil de diffusion massive des fausses informations elles-mêmes. Dans la foulée de travaux récents, Samuel Woolley, à la fois universitaire et think tanker, privilégie le terme de computational propaganda, qu’il estime refléter plus fidèlement les mutations technologiques en cours. Celle-ci consiste en la combinaison des usages des réseaux sociaux, des métadonnées (big data) et d’algorithmes d’Intelligence artificielle (IA) dans l’objectif de manipuler l’opinion publique.

Otages, une histoire

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2020-2021 de Politique étrangère (n° 4/2020). Nicolas Hénin propose une analyse de l’ouvrage de Gilles Ferragu, Otages, une histoire. De l’Antiquité à nos jours (Gallimard, 2020, 544 pages).

À l’origine, les otages étaient donnés ou échangés comme garants de la parole du souverain et étaient par conséquent des garants de la paix. L’otage originel n’est ainsi pas tant le produit d’une capture qu’un gage confié par une partie à une autre pour sceller un accord.

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