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Entre concentration et dispersion : le bel avenir de la puissance

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir l’article du numéro-anniversaire de Politique étrangère (n° 1/2019) – disponible dès vendredi – que vous avez choisi d'(é)lire : « Entre concentration et dispersion : le bel avenir de la puissance », écrit par Thomas Gomart, directeur de l’Ifri.

Loin d’être un absolu – « mais une relation humaine » –, la puissance se conçoit sur les plans théorique et politique. À la fois concept d’analyse et principe d’action, elle est désormais comprise sous ses diverses formes, tout en faisant l’objet d’une historiographie la magnifiant ou, au contraire, la décriant.

La Russie par-delà le bien et le mal

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Pascal Marchand, La Russie par-delà le bien et le mal. Idées reçues sur la « puissance pauvre » (Le Cavalier bleu, 2017, 256 pages).

Ce livre nous sauve simplement des simplismes qui prolifèrent sur la Russie en s’affrontant aux lieux communs les plus répandus de manière à la fois informée et abordable. C’est un personnage russe fort éloigné des fantasmes occidentaux qui s’y affirme, s’y dessine, avec ses forces et ses faiblesses.

La Russie est-elle un objet historique si énigmatique qu’on le croit ? Est-elle condamnée à demeurer une économie sous-développée, assise sur ses matières premières et quêtant les technologies occidentales ? La Russie est-elle une puissance impérialiste, appuyée sur une massive puissance militaire et isolée sur la scène diplomatique ?

Les Relations entre Téhéran et Moscou depuis 1979

Cette recension est issue de Politique étrangère 2/2013. Dominique David propose une analyse de l’ouvrage de Clément Therme, Les Relations entre Téhéran et Moscou depuis 1979 (Paris, PUF, 2012, 300 pages).

00-ThermeLes relations entre Téhéran et Moscou sont un objet historique fort ancien – Russie et Perse s’opposent depuis longtemps, et en particulier depuis le XIXe siècle – et on ne peut plus contemporain : rôle de Moscou dans la crise nucléaire iranienne, désir de la Russie de revenir dans la région moyen-orientale, recherche d’un désenclavement international pour Téhéran, lequel pourrait passer par Moscou…

Great Games, Local Rules. The New Great Power Contest in Central Asia

Cette recension est issue de Politique étrangère 1/2013. Gaïdz Minassian propose une analyse de l’ouvrage d’Alexander Cooley, Great Games, Local Rules. The New Great Power Contest in Central Asia (Oxford, NY, Oxford University Press, 2012, 272 pages).

00-Cooley-9780199929825L’Asie centrale, libérée du manteau soviétique en 1991, est la seule région en proie aux rivalités des principales puissances du monde : puissances globales (États-Unis, Union européenne) comme puissances émergentes (Russie, Chine, Inde). Cette singularité n’a pas échappé à Alexander Cooley qui considère que l’Asie centrale, espace géopolitique mal défini, est tiraillée entre l’aigle (américain), l’ours (russe) et le dragon (chinois).

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