Étiquette : secteur minier

Disrupted Development in the Congo

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été 2024 de Politique étrangère (n° 2/2024). Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Ben Radley, Disrupted Devlopment in the Congo: The Fragile Foundations of the African Mining Consensus (Oxford University Press, 2024, 224 pages).

Adoptée en 2009 par l’Union africaine, la « Vision du régime minier de l’Afrique » prône l’industrialisation nationale par la valorisation du secteur minier grâce aux investissements de compagnies étrangères. Une stratégie largement inspirée par les travaux de la Banque mondiale encourageant l’ouverture du secteur minier aux investisseurs étrangers.

Le secteur minier est-il porteur de développement en Afrique ?

À lire ci-dessous, l’article de Louis Maréchal : « Le secteur minier est-il porteur de développement en Afrique ? », paru dans Politique étrangère 2/2013.
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Résumé – Depuis une quinzaine d’années, les investissements étrangers dans le secteur minier africain ont considérablement augmenté. Cela a modifié le paysage minier mais a, par contrecoup, forcé à repenser le lien entre développement et extraction minière. De nouvelles politiques qui tentent d’accroître la contribution du secteur au développement des pays producteurs sont en cours de mise en œuvre.

00-PE-2-2013-CVsmallL’Afrique représente environ 30 % des réserves mondiales de matières premières minérales non énergétiques (bauxite, cuivre, cobalt, chromite, etc.) et produit près de 60 minerais et métaux [1]. Les statistiques de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) indiquent qu’en 2010, 24 des 54 pays du continent exportaient des produits miniers [2]. Toutefois, l’Afrique reste un continent encore sous-exploré : il absorbe, depuis 2000, entre 13 % et 18 % des budgets mondiaux d’exploration, à un niveau équivalent ou inférieur à l’Australie, au Canada et à l’Amérique du Sud dont les superficies respectives couvrent 8, 10 et 18 millions de kilomètres carrés, contre plus de 30 pour l’Afrique [3].

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