Lisez l’article de Sébastien Abis et Diane Mordacq ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 3/2022 de Politique étrangère ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2022 de Politique étrangère (n° 1/2022). Jean-Louis Rastouin propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Antoine Bernard de Raymond et Delphine Thivet, Un monde sans faim. Gouverner la sécurité alimentaire (Presses de Sciences Po, 2021, 304 pages).
Voici un ouvrage collectif traitant de la lancinante question de l’insécurité alimentaire mondiale, qui accompagne, selon l’expression de Massimo Montanari, toute l’histoire de l’humanité et demeure non résolue à ce jour. Cette problématique est abordée à partir de la crise financière de 2007-2008, caractérisée – notamment – par une très forte volatilité des prix des denrées alimentaires de base. L’approche adoptée par les auteurs est résolument multidisciplinaire, mobilisant sciences humaines et sociales (sociologie, anthropologie, politique, économie, droit, histoire, géographie…) : un choix pertinent s’agissant d’une crise globale multifactorielle, objet de recherche polysémique.
Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2019) vient de paraître :
2019-2029 – Quel monde dans 10 ans ?Découvrez quotidiennement un extrait de l’un des articles de ce nouveau numéro.
Cette citation est extraite de l’article d’Adnan Z. Amin, « La transition énergétique dans les décennies à venir », publié dans le n° 1/2019 de Politique étrangère.
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Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Said Alahyane propose une analyse de l’ouvrage de Zhang-Yue Zhou, Achieving Food Security in China: The Challenges Ahead (Routledge, 2017, 160 pages).
Zhang-Yue Zhou distingue deux phases dans l’évolution de la sécurité alimentaire du pays: entre 1950 et 1979, celle de la pénurie des biens alimentaires ; à partir de 1980, celle de l’abondance des ressources. La pénurie était due principalement à la forme autoritaire du régime. Ce dernier monopolisait les ressources et contrôlait la production ainsi que la distribution des biens et services. Les responsables politiques utilisaient les ressources alimentaires disponibles, pourtant très limitées, pour eux-mêmes et leurs familles, au détriment de la population. Autre variable explicative de la pénurie, l’absence de compétences en management économique : la plupart des hauts fonctionnaires étaient des anciens militaires et n’avaient donc pas les compétences requises pour gérer l’économie du pays. Par ailleurs, l’autoritarisme du régime chinois rendait impossible toute remise en cause des politiques par la population.
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