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Le Jihadisme des femmes

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère et chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar, Le Jihadisme des femmes. Pourquoi ont-elles choisi Daech ? (Seuil, 2017, 112 pages).

Fethi Benslama et Farhad Khosrokhavar sont deux chercheurs connus pour leurs travaux sur la radicalisation. Le premier est professeur de psychopathologie à l’université Paris-Diderot, le second directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Dans ce court ouvrage, ils cherchent à croiser la vision du psychanalyste et du sociologue pour tenter de « détecter des passerelles entre faits psychiques et faits sociaux ». Leur objectif est de mieux comprendre le phénomène du djihadisme féminin. Pour ce faire, ils ont collecté des données – soit directement (entretiens, consultations cliniques), soit indirectement (ouvrages, articles de presse) –, sur une soixantaine de cas.

Reintegrating Jihadist Extremist Detainees

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n° 4/2017). Marc Hecker, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Daan Weggemans et Beatrice de Graaf, Reintegrating Jihadist Extremist Detainees: Helping Extremist Offenders Back into Society (Routledge, 2017, 168 pages).

Ce livre est issu d’une analyse réalisée par deux chercheurs, Daan Weggemans de l’université de Leiden et Beatrice de Graaf de l’université d’Utrecht, pour le compte de l’organisation néerlandaise « Politie en Wetenschap ». L’objectif de cette dernière est de servir de passerelle entre les milieux scientifique et sécuritaire, afin d’améliorer les pratiques policières et judiciaires.

Syrie : analyse croisée

Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne de Politique étrangère (n°3/2017). Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l’Ifri, propose une analyse croisée des ouvrages de Jean-Pierre Filiu, Le Miroir de Damas. Syrie, notre histoire (La Découverte, 2017, 240 pages) et de Frédéric Pichon, Syrie : une guerre pour rien (Éditions du Cerf, 2017, 192 pages), et de l’étude de Michel Duclos, Syrie : en finir avec une guerre sans fin (Institut Montaigne, 2017).

La tragédie syrienne, qui entame sa huitième année, continue de nourrir un débat interne parfois vif. À ceux qui apportent leur soutien aux « rebelles » et réclament le départ de Bachar Al-Assad, qualifié de criminel de guerre, s’opposent ceux qui estiment que les pays occidentaux, par impuissance ou naïveté, ont contribué à répandre le chaos dans un Moyen-Orient dont la stabilité avait déjà été affectée par l’intervention américaine de 2003 en Irak.

Ces deux livres, Le Miroir de Damas et Syrie : une guerre pour rien, écrits par deux auteurs qui connaissent bien ce pays pour y avoir vécu, participent à ce débat et proposent deux lectures diamétralement opposées de la situation, de ses déterminants profonds, comme du jeu des acteurs de ce drame. Comment en est-on arrivé là ? Qui est responsable de cette « guerre pour rien » ? Autant de questions auxquelles Jean-Pierre Filiu et Frédéric Pichon essaient de répondre à partir d’approches totalement divergentes.

Militer au Hezbollah

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n°2/2017). Matthieu Cimino propose une analyse de l’ouvrage de Erminia Chiara Calabrese , Militer au Hezbollah. Ethnographie d’un engagement dans la banlieue sud de Beyrouth (Khartala/Ifpo, 2016, 296 pages).

Militer au Hezbollah

Depuis plusieurs années, le Hezbollah catalyse une inflation de travaux de qualités inégales. Le sujet est rendu très attractif par sa centralité (le parti étant depuis 2011 lourdement impliqué en Syrie) ainsi que par le développement massif et éclaté des security studies, engagées autour des problématiques de terrorisme. L’autre raison tient à la difficulté d’accès aux sources : le Hezbollah, comme toute organisation militaire ou paramilitaire, assure sa pérennité par la protection de sa structure opérationnelle et militante, pour l’essentiel par le silence. Seul un nombre limité de chercheurs (à l’instar de Norton, Mervin ou Daher) a donc pu produire des ouvrages de qualité, issus de travaux de terrain, appuyés par une méthodologie rigoureuse et la maîtrise de l’arabe.

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