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Armenia’s Future, Relations with Turkey, and the Karabagh Conflict

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Gérard Chaliand propose une analyse de l’ouvrage de Levon Ter-Petrossian, Armenia’s Future, Relations with Turkey, and the Karabagh Conflict (Palgrave Macmillan, 2017, 176 pages).

Le conflit du Haut-Karabagh (1988-1994) constitue pour l’État enclavé qu’est l’Arménie, une victoire qui débouche sur une impasse. Le double blocus qui en résulte, avec la Turquie et l’Azerbaïdjan, grève le développement du pays et accélère l’émigration. La population passe d’un peu plus de trois millions d’habitants à la chute de l’Union soviétique à, sans doute, un peu moins de deux millions.

Turkey and the West: Fault Lines in a Troubled Alliance

Cette recension a été publiée dans le numéro d’été de Politique étrangère (n° 2/2018). Aurélien Denizeau propose une analyse de l’ouvrage de Kemal Kirisci, Turkey and the West: Fault Lines in a Troubled Alliance (Brookings Institution Press, 2017, 320 pages).

Alors que l’alliance entre la Turquie et les pays occidentaux s’est considérablement fragilisée ces dernières années, l’ouvrage de Kemal Kirisci propose une synthèse bienvenue. L’auteur est un bon connaisseur des relations extérieures turques ; il avait vu dans la diplomatie d’Ankara la pratique typique d’un trading state, avant que les enjeux sécuritaires ne reprennent le dessus. Son ouvrage a le mérite de ne pas simplement compiler les évolutions de la politique étrangère turque, mais de les relier aux évolutions internes du pays. En d’autres termes, plus le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir rejette le modèle kémaliste modernisateur aux origines de la République, et plus ses relations avec les pays occidentaux se tendent.

La Turquie entre la recherche de l’équilibre et l’isolement

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L’article « La Turquie entre la recherche de l’équilibre et l’isolement » a été écrit par le politiste franco-turc Semih Vaner et publié dans le numéro 1/1982 de Politique étrangère.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la politique extérieure de la Turquie a connu deux périodes relativement distinctes : la première lorsque Ankara s’engagea totalement dans le camp occidental — nécessité oblige, disaient les diplomates et les dirigeants de l’époque ; la seconde commence après le coup d’État militaire de 1960, et, plus précisément, à partir des années 1964-1965, lorsque la diplomatie turque s’efforça de suivre une politique plus équilibrée : rapprochement avec le camp socialiste, normalisation des relations avec le monde arabe, voire à certains moments, une plus grande sensibilité aux thèses du Tiers-Monde dont la Turquie pourrait être considérée, pourtant, à maints égards, comme partie intégrante. Cette recherche de l’équilibre n’a pas suffi, toutefois, à faire sortir complètement le pays de l’isolement ressenti surtout au moment des rebondissements de la crise chypriote : le premier, en 1964, qui est, pour une grande part, à l’origine de cette nouvelle politique, et surtout, le second, plus dramatique, en 1974, où l’intervention au nord de l’île et le peu de soutien qu’elle a trouvé dans le monde a été plus le symptôme de la solitude éprouvée par la Turquie que véritablement la cause.

False Dawn: Protest, Democracy, and Violence in the New Middle East

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2018). Clément Steuer propose une analyse de l’ouvrage de Steven A. Cook , False Dawn: Protest, Democracy, and Violence in the New Middle East (Oxford University Press, 2017, 360 pages).

Ce livre tente d’expliquer comment l’espoir des printemps arabes a laissé si rapidement place à une régression violente et autoritaire au Moyen-Orient. L’auteur étudie principalement quatre pays de la région : la Tunisie, l’Égypte, la Libye et la Turquie. Selon lui, trois facteurs sont à prendre en considération pour comprendre cet échec : le caractère en dernière analyse non révolutionnaire des soulèvements, la capacité des dirigeants à manipuler à leur avantage les institutions, et l’importance des questions identitaires.

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