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Les derniers éditos de PE

Éditorial PE 2/2013 : diplomatie des États-Unis, minerais d’Afrique

Éditorial de Politique étrangère 2/2013.

00-PE-2-2013-CVsmallLes recompositions présentes questionnent une des références les plus traditionnelles des relations internationales : la notion de puissance. L’ère de la puissance totale, qui surplombait les autres acteurs dans la quasi-totalité des facteurs d’affirmation de la force (économiques, militaires, politiques, diplomatiques, culturels…) est sans doute, pour un temps, close. Et l’unipolarité américaine n’aura fait rêver, ou cauchemardé, que dix ans.

Editorial PE 1/2013 : Israël et Russie

Éditorial de Politique étrangère 1/2013, signé Dominique David, rédacteur en chef.

Couv PE 1-2013 HD petit formatLe dossier que présente Politique étrangère sur Israël s’attache certes aux multiples particularités de l’État juif. Mais il est clair que les problématiques, internes ou externes, propres à ce dernier ont des échos très longs, et jusque dans nos interrogations sur nos stratégies ou même le fonctionnement de nos sociétés politiques.
L’avenir « post-printemps » des sociétés arabes paraît opaque, et inquiète.

Edito PE 3/2012 : Iran et Europe centrale

Éditorial (3-2012) de Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère

L’Iran reste pour beaucoup le Grand Étranger. À l’image d’une Perse modernisée et occidentalisée par le shah s’est substituée celle d’un pays fermé, arc-bouté sur la réaction religieuse, marginalisé internationalement et pris à la gorge économiquement. L’image qui ressort du dossier que lui consacre ce numéro de Politique étrangère est autre. La société iranienne se transforme comme les autres, même si l’écho politique de cette transformation semble contradictoire.

Edito PE 2/2012 : Gouvernance d’Internet et Géopolitique asiatique

Éditorial (2-2012) de Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère

Deux espaces de notre temps se partagent cette livraison de Politique étrangère. L’un, bien réel, définira demain en large part l’avenir économique et politique de la planète : l’Asie. L’autre, que les générations descendantes qualifient encore de « virtuel », est aussi réel et pèse tout autant sur l’avenir : le cyberespace et sa composante première, Internet. Sans doute ces deux espaces englobent-ils, avec le champ des échanges financiers, les dynamiques majeures de recomposition de notre monde.
Au cœur de l’Asie : l’inconnue chinoise. Outre les interrogations sur la pérennité de sa croissance et ses éventuels cahots politiques internes, c’est la capacité de la Chine à maîtriser ses propres errances internationales qui est en cause : son poids même ne rend-il pas l’action chinoise contradictoire, et le mastodonte peut-il se faire aussi léger, aussi conciliant qu’il le prétend ? Quel effet ces errances, ces contradictions peuvent-elles avoir sur la région et sur les grands partenaires de Pékin ? Et au-delà sur le monde ? On sait que la Chine pèse bien au-delà de l’Asie : sur les approvisionnements énergétiques, sur le système financier mondial, sur l’organisation des échanges commerciaux… et sur la stratégie de la première puissance du monde, les États-Unis. Une stratégie qui pose problème à des Européens parfois dépités de la rétraction de la puissance américaine qui suit les échecs de l’ère Bush et inquiets de son indéniable réorientation en direction de l’Asie.
Certes, la Chine n’est pas seule en Asie. Mais l’Inde, sa puissance réelle et ses stratégies restent remarquablement mal connues en Occident, spécialement de ce côté-ci de l’Atlantique. Le pays n’est souvent analysé qu’en « contre » de Pékin, qu’en instrument d’une nouvelle diplomatie américaine dans la région. New Delhi a pourtant mis en œuvre depuis la fin de la guerre froide des stratégies régionales discrètes et fines qui l’installent comme joueur de plein exercice bien au-delà de l’Asie du Sud, comme élément décisif des recompositions présentes.
L’espace asiatique abrite peut-être l’« usine du monde » ; mais aussi un des laboratoires du monde de demain. On tente de s’orienter, dans le présent numéro, dans le lacis des acteurs et l’enchevêtrement des organisations intergouvernementales que recèle l’Asie : un défi non négligeable pour des esprits occidentaux que rassurent d’abord les concepts de gouvernance pyramidale… Mais ce modèle articulé d’organisations spécialisées correspond sans doute à la complexité, à la subtilité d’un vaste espace où les sous-régions se rapprochent sans se confondre, où les future n’évoquera que de loin un ordonné concert des nations. L’Asie s’occupe à inventer un monde qui ne ressemblera pas au nôtre, même s’il en reprend quelques logiques – par exemple celle des accumulations d’armements.

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Qu’Internet soit un objet politique, nul n’en doute. Il organise, désorganise, structure – mais autour de quelles logiques ? – nos sociétés. Il joue ici ou là un rôle non négligeable de mobilisation sociale, comme l’ont montré les soulèvements arabes. Il s’est développé selon des logiques propres, des modes de gestion transnationaux particuliers, qui retiennent l’attention de tous ceux qui s’intéressent à l’émergence d’une nouvelle gouvernance internationale. Il est utilisé par les États dans la gestion de leur propre espace politique – comme le rappellent les exemples russe et chinois présentés dans ce numéro. Il est aussi utile pour affirmer la présence internationale et l’action diplomatique des États (les États-Unis ont eu le mérite de le comprendre avant d’autres).

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