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Banking, Risk and Crises in Europe

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver 2023 de Politique étrangère (n° 4/2023). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage de Renata Karkowska, Zbigniew Korzeb, Anna Matysek-Jedrych et Pawel Niedziolka, Banking, Risk and Crises in Europe: From the Global Financial Crisis to Covid-19 (Routledge, 2023, 196 pages).

Les quatre auteurs, qui enseignent dans les universités de Varsovie, Bialystok et Poznan et à l’École des hautes études commerciales de Varsovie, analysent les implications de la pandémie de Covid-19 sur le secteur bancaire européen.

La pandémie que l’on vient de traverser a provoqué moins de décès que la grippe espagnole de 1918-1919, mais son coût économique a vraisemblablement été supérieur (en points de produit intérieur brut) et ses conséquences sur les chaînes de valeur globales et la finance internationale sont incommensurables. La comparaison établie entre la grande récession de 2008-2009 et la crise sanitaire de 2020-2021 est instructive. La première est un choc endogène – causé par la prise de risque excessive des banques –, tandis que la seconde est un choc exogène.

[CITATION] France et États-Unis : les logiques de l’inflation

Lisez l’article de Quentin Simon ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 4/2023 de Politique étrangère ici.

Pourquoi l’économie russe ne s’est pas effondrée ?

Dans un article publié aujourd’hui dans Le Figaro, la journaliste Clara Galtier analyse les raisons pour lesquelles l’économie russe ne s’est pas effondrée malgré la guerre d’Ukraine. Elle cite à ce titre l’article de Vladislav Inozemtsev, « Guerre d’Ukraine : où en est l’économie russe ? », publié dans le n° 4/2023 de Politique étrangère.

Malgré le régime strict de sanctions, la Russie continue de déjouer les prédictions négatives. Elle devrait connaître une croissance de 2,6 % en 2024 selon le Fonds monétaire international (FMI).

Même les prévisions officielles du Kremlin ne sont pas si optimistes. Le FMI vient de fortement réviser à la hausse ses prévisions économiques pour la Russie en 2024, de 1,1 % à 2,6 % (contre 1,5 % au maximum pour la Banque centrale russe). Ces nouvelles estimations surviennent alors que l’économie russe s’est redressée plus tôt que prévue, avec un rebond en 2023 estimé autour de 3 %, là où de nombreux économistes prédisaient encore une récession. […]

« Je pense que le FMI est impressionné par la résilience de l’économie russe et améliore son propre pronostic en prévoyant le maintien de deux facteurs : celui des dépenses militaires à un niveau élevé qui stimulent l’ensemble de la consommation et des prix stables pour les hydrocarbures russes, donc des revenus budgétaires importants », analyse Tatiana Kastoueva-Jean, directrice du centre Russie/Eurasie à l’Ifri.

L’épicentre de la croissance réside dans l’industrie. L’État a massivement investi dans le complexe militaro-industriel. Entre 35 % et 50 % de la croissance – selon les sources – s’expliquent par la production de commandes liées à la guerre. L’industrie manufacturière est en pleine accélération. L’économie de guerre et la hausse des dépenses publiques ont permis de soutenir les revenus des ménages. Les salaires réels (donc déduits de l’inflation) ont augmenté de 13,3 % en mai 2023 sur un an, selon l’économiste russe en exil Vladislav Inozemtzev, auteur d’un article dans Politique étrangère. De quoi entretenir la consommation même si de fortes disparités existent. Le Kremlin a en outre distribué des soutiens aux familles des militaires sur le front et les ouvriers dans la défense, des aides qui touchent entre quatre et cinq millions de foyers. […]

[CITATION] Les entreprises multinationales et le conflit en Ukraine

Lisez l’article d’Aurélien Lambert ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 4/2023 de Politique étrangère ici.

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