Étiquette : énergies fossiles

Citation du jour : « La transition énergétique dans les décennies à venir »

Le nouveau numéro de Politique étrangère (n° 1/2019) vient de paraître :
2019-2029 – Quel monde dans 10 ans ?

Découvrez quotidiennement un extrait de l’un des articles de ce nouveau numéro.

Cette citation est extraite de l’article d’Adnan Z. Amin, « La transition énergétique dans les décennies à venir », publié dans le n° 1/2019 de Politique étrangère.

Retrouvez le sommaire complet ici.

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Le crépuscule fossile

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Carole Mathieu, chercheur au Centre Energie de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Geneviève Férone-Creuzet, Le crépuscule fossile  (Stock, 2016, 256  pages).

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Trop souvent résumée à une question d’ordre technique ou de simple passage d’un schéma d’approvisionnement à un autre, la transition énergétique est abordée ici dans sa dimension civilisationnelle. L’auteur s’est investi de longue date dans l’économie du développement durable et a notamment créé la première agence française de notation sociale et environnementale. Dans cet ouvrage, il met à profit sa connaissance des cercles de pouvoirs pour pointer le primat absolu des énergies fossiles, leur domination industrielle et leur poids dans l’histoire, la géopolitique et l’organisation des sociétés. En rompant avec la dépendance fossile, la transition vers des énergies alternatives marquerait l’avènement d’une nouvelle civilisation, que l’auteur appelle sobrement « post-fossile », en attendant de pouvoir mieux en cerner les contours.

Économie des matières premières

Cette recension est issue de Politique étrangère (2/2016). Aurélie Faure-Schyuer propose une analyse de l’ouvrage de Pierre-Noël Giraud et Timothée Ollivier, Économie des matières premières (Paris, La Découverte, 2015, 128 pages).

économie des matières premièresL’esprit des pionniers de la géologie, qui anima André Giraud et les fondateurs de l’économie des matières premières en France, inspire cet ouvrage. Après avoir rappelé la définition des « commodités » (commodities) et relaté les grandes étapes du développement des marchés de matières premières depuis la révolution industrielle, les auteurs retracent les fondements théoriques des sciences économiques appliquées au secteur des matières premières (principalement pétrole, cuivre, charbon et matières premières agricoles). Ils présentent les structures théoriques de formation de l’offre, comme celle de la demande, pour l’ensemble de ces matières puisées dans les ressources naturelles. Nombre d’éléments importants sont ici fournis, qui permettent de comprendre la sensibilité, ou l’élasticité, qui peut amener à des variations de l’offre ou de la demande, jusqu’à des « chocs » provoquant un effondrement ou une accélération haussière des prix (illustrés lors des chocs et contre-chocs pétroliers de 1973, 1987, 2007).

À travers la rareté des ressources, les contraintes techniques liées à la géologie, ou la possibilité de substitution future d’une matière première à une autre, se trouvent évoquées les inter­actions entre le monde de la géologie et celui du marché financier, principal apporteur de capitaux.

Les Échos : « Pétrole : l’ère de l’abondance »

Le 11 décembre dernier, Les Échos ont consacré, sous la plume de l’éditorialiste Jacques Hubert-Rodier, un article au nouveau numéro de Politique étrangère (n°4/2015), et plus particulièrement à l’article écrit par Marie-Claire Aoun, responsable du Centre Énergie à l’Ifri, « Une ère nouvelle d’abondance pétrolière ? ».

Les echos« Le propos : Mauvaise nouvelle pour la COP21 : le monde est peut-être entré dans une ère d’abondance énergétique. Ce qui n’est pas fait pour encourager les économies d’énergie fossile. Les cours du pétrole devraient être maintenus à un faible niveau au moins jusqu’en 2017. Mais si la situation du marché pétrolier aujourd’hui peut faire penser au contre-choc de 1986, Marie-Claire Aoun, directrice du centre énergie de l’Ifri, discerne dans son article publié dans « Politique étrangère » un certain nombre de facteurs différents. Le principal est « l’essor fulgurant » des pétroles de schiste. Ce qui fait des États-Unis un producteur d’appoint sur le marché mondial, un rôle dévolu jusqu’à présent à l’Opep. Mais d’autres facteurs jouent. Depuis 2014, les craintes d’une rupture des approvisionnements du Moyen-Orient se sont apaisées. De plus, l’Iran pourrait faire son grand retour dès 2016. Sans oublier le ralentissement de la demande chinoise.

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