Accédez à l’article de Thierry de Montbrial ici.
Retrouvez le sommaire du numéro 4/2021 de Politique étrangère ici.
Bonus : découvrez en exclusivité l’interview vidéo donnée par Thierry de Montbrial dans le Figaro Live le 8 décembre dernier ici.
Cette recension a été publiée dans le numéro d’automne 2021 de Politique étrangère (n° 3/2021). Paul Maurice, chercheur au Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage dirigé par Nicolas Dufourcq, Retour sur la fin de la guerre froide et la réunification allemande (Odile Jacob, 2020, 496 pages).
Trente ans après la réunification allemande, Nicolas Dufourcq revient sur les négociations du traité qui a permis l’unité allemande. Fils du diplomate Bertrand Dufourcq, négociateur pour la France du traité de réunification allemande, il rend ici à ce dernier un bel hommage.
Le livre alterne témoignages, analyses et documents officiels. Des annexes documentaires viennent le clore, notamment des extraits de discours, de Kohl ou Mitterrand, ainsi que des comptes rendus des négociations.
Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Rémy Hémez propose une analyse de l’ouvrage de Jonathan M. House, A Military History of the Cold War (University of Oklahoma Press, 2020, 472 pages).
Jonathan M. House, colonel en retraite, professeur émérite d’histoire militaire au Command and General Staff College de l’US Army, a notamment co-écrit avec David Glantz plusieurs ouvrages remarqués sur l’Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale. Avec ce deuxième tome de son histoire militaire de la guerre froide (le premier a été publié en 2012), il couvre la période 1962-1991, dominée par les insurrections, la guérilla, mais aussi la montée du terrorisme. Le livre n’oublie bien entendu pas le fait nucléaire et les quelques conflits conventionnels du Moyen-Orient, tout comme les deux guerres où les superpuissances ont été engagées : Vietnam et Afghanistan.
La rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Jean Klein, intitulé « L’Europe et les relations transatlantiques à l’heure de la négociation », et publié dans le numéro 1/1975 de Politique étrangère.
La crise ouverte en octobre 1973 par la reprise des hostilités au Moyen-Orient a permis d’illustrer la réalité de la concertation entre les deux superpuissances et de mesurer les divergences d’intérêts entre les Etats-Unis et leurs alliés européens. En dépit de péripéties ambiguës comme l’alerte nucléaire du 25 octobre, les deux protagonistes se sont employés à éviter l’affrontement direct et, après la conclusion du cessez-le-feu, ils sont apparus comme les principaux artisans d’un règlement de paix. Le rôle joué par les pays européens pendant la crise et lors de son dénouement a été négligeable ; par ailleurs, leur dépendance par rapport aux pays producteurs de pétrole les a conduits à adopter des positions différentes de celles souhaitées par Washington. D’où les rancœurs des uns et les frustrations des autres, ceux-ci s’insurgeant contre le fait d’avoir été traités comme des « non-personnes » alors que ceux-là s’irritaient de ne pas trouver chez leurs alliés un appui total dans des circonstances difficiles.
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