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[CITATION] Détroit d’Ormuz : la guerre des nerfs

Accédez à l’article de Morgan Paglia, disponible intégralement en libre lecture, ici.

Retrouvez le sommaire du numéro 2/2021 de Politique étrangère ici.

Détroit d’Ormuz : la guerre des nerfs

Suite au sondage réalisé sur ce blog, nous avons le plaisir de vous offrir en avant-première l’article du numéro d’été 2021 de Politique étrangère (n° 2/2021) – disponible dès lundi 7 juin – que vous avez choisi d'(é)lire : « Détroit d’Ormuz : la guerre des nerfs », écrit par Morgan Paglia, doctorant à l’Institut catholique de Paris et à l’École pratique des hautes études.

L’interdépendance économique pousse un nombre croissant d’acteurs à percevoir les échanges internationaux comme un moyen d’influence et de coercition. Cette tendance, désignée en anglais par l’expression weaponized interdependance, se fait particulièrement sentir près des détroits, ou les plus modestes passages étroits, qui sont environ 200 dans le monde. Parmi ceux-ci, Ormuz fait partie des points stratégiques les plus sensibles : près de 90 % du pétrole produit dans le Golfe – entre 20 % et 30 % du pétrole brut mondial – quitte la région sur des tankers qui doivent passer par ce goulet d’étranglement de 55 kilomètres de large. Aucune des solutions terrestres existantes – pipelines, oléoducs, camions – ne pourrait offrir une voie de substitution viable en cas de fermeture du détroit.

No Conquest, no Defeat: Iran’s National Security Strategy

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Clément Therme propose une analyse de l’ouvrage d’Ariane M. Tabatai, No Conquest, no Defeat: Iran’s National Security Strategy (Hurst, 2020, 400 pages).

Le titre de l’ouvrage est tiré de l’expérience iranienne de la première guerre du Golfe (1980-1988) dont le bilan pourrait ainsi se résumer par « ni conquête, ni défaite ». Au-delà de l’attention particulière accordée à ce conflit, l’ouvrage a pour ambition de présenter une synthèse historique retraçant la problématique de la sécurité nationale de l’État iranien sur la longue durée. Cette approche privilégiant le temps long permet à l’auteur de ne pas se limiter à la dimension polémique de l’étude de la sécurité nationale iranienne à l’époque de la République islamique (depuis 1979).

La quête nucléaire de l’Iran

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps 2021 de Politique étrangère (n° 1/2021). Morgan Paglia propose une analyse de l’ouvrage de Marie-Hélène Labbé, La quête nucléaire de l’Iran (Sorbonne Université Presses, 2020, 160 pages).

Auteur d’une série de travaux sur la prolifération nucléaire, Marie-Hélène Labbé, visiting fellow à l’université de Durham au Royaume-Uni, signe ici un nouvel ouvrage consacré au programme nucléaire iranien.

Sa première partie évoque les origines de la quête nucléaire de Téhéran, notamment les ambitions du programme civil développé pendant l’ère du shah et le basculement sur un programme militaire après l’établissement de la République islamique. Arme de prestige et de sécurité, l’atome est l’outil qui répond le mieux au complexe d’encerclement iranien alimenté par les bouleversements géopolitiques de l’histoire récente du Moyen-Orient : la guerre Irak-Iran, les multiples interventions occidentales dans les pays limitrophes, et les rivalités avec les puissances du Moyen-Orient.

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