Étiquette : Israël Page 5 of 14

Cisjordanie : embarras dans les chancelleries arabes et européennes

Le 14 juin, Libération a publié un article, Cisjordanie : l’embarras des chancelleries arabes et européennes, dans lequel est cité l’article d’Elisabeth Marteu, « Les pays du Golfe et Israël : une convergence d’intérêts ? », publié dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n° 1/2020).

Si de nombreux pays de la Ligue arabe ou de l’Union européenne désapprouvent le projet de Nétanyahou, peu ont les moyens diplomatiques de l’exprimer au grand jour, et encore moins de concert.

Même s’ils continuent de soutenir la solution à deux Etats dans le respect des résolutions de l’ONU, ni les pays arabes ni l’Europe n’ont les moyens de s’opposer à l’annexion par Israël de pans de la Cisjordanie. Car, tout contraire qu’il soit au droit international, ce projet est le premier fruit du plan Trump pour la paix au Proche-Orient. Par crainte de compromettre leurs relations compliquées, mais nécessaires, avec Washington, Arabes et Européens réaffirment leur position de principe et alertent les Israéliens des risques de dégradation de leurs relations de coopération.

Pour la paix en Palestine (1938)

En cette période de confinement liée à l’épidémie de coronavirus, la rédaction de Politique étrangère vous offre de (re)lire des textes qui ont marqué l’histoire de la revue. Nous vous proposons aujourd’hui un article de Robert Montagne, officier proche de Lyautey, devenu professeur au Collège de France, intitulé « Pour la paix en Palestine », et paru dans Politique étrangère en 1938. Témoin des prémices de la « Grande Révolte arabe » de 1936-1939 qui secoua la Palestine mandataire, il analyse les raisons de l’opposition fondamentale divisant les Arabes aux sionistes, puis esquisse des pistes qui auraient peut-être permis d’éviter l’escalade de la violence.

De tous les lieux du monde, Jérusalem est sans doute celui qui parle le mieux au cœur et à l’intelligence de l’homme. Nulle part ailleurs l’esprit ne s’élève plus aisément au-dessus de l’agitation stérile des sectes, de la rivalité des religions et du conflit des nations pour participer à une sagesse dédaigneuse des modes éphémères de la pensée.

Mauvais juif

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2020). Samuel Ghilès-Meilhac propose une analyse de l’ouvrage de Piotr Smolar, Mauvais juif (Éditions des Équateurs, 2019, 208 pages).

Enquête de généalogie politique familiale, souvenirs et analyses d’un correspondant de presse à l’étranger, réflexions identitaires intimes : trois ouvrages s’emboîtent pour former Mauvais juif.

Passeport diplomatique. Quarante ans au Quai d’Orsay

Cette recension a été publiée dans le numéro de printemps de Politique étrangère (n°1/2020). Frédéric Charillon propose une analyse de l’ouvrage de Gérard Araud, Passeport diplomatique. Quarante ans au Quai d’Orsay (Grasset, 2019, 384 pages).

À l’heure de la diplomatie publique, Gérard Araud a marqué les esprits par son tweet sur la victoire de Donald Trump (« Après le Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s’effondre devant nos yeux. Un vertige »). À l’heure des débats sur les orientations de politique étrangère, il est aussi connu pour être présenté – à tort selon lui – comme « grand prêtre » d’une « secte » néoconservatrice à la française. Gérard Araud a mené une carrière du plus haut niveau : directeur des Affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement du Quai d’Orsay, ambassadeur en Israël (2003-2006), directeur général des Affaires politiques et de sécurité, secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères (2006-2009), chef de la mission française auprès des Nations unies (2009-2014), ambassadeur à Washington (2014-2019).

Page 5 of 14

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén